Nûbar : El Qit'atu fî behri el Mudariî el ezheb
"Hé toi qui prétend chevaucher la magnificence éternelle !
Apprends d'abord le b a ba*, et puis seulement après tu enfourcheras la monture !
* soit b, y en version originale.
Mef’ûlu fa’îlatun, mef’ûlu fa’îltun !
La mesure est belle sans peine avec le muddari ehzeb.
La grenade est hinar et la cerise gilyaz et la figue hejîr.
Le concombre est xiyar et l’oignon pîbaz et l’ail est sîr.
La pomme est sêv et le sésame kuncî, et le coing bih.
La courge, la courgette, le potiron* sont kundir, le fromage est penîr.
* Comme dans d'autres sections, je ne me suis pas souciée de la traduction arabe, mais l'équivalent franco-kurde est valable.
Poxîn est le porridge, le fromage de lait caillé keshk, le bas, la chaussette est curab.
Girr est la peau tannée ; plein est tejî, vide est vala et le lait est shîr.
Les nuages, la nuée sont ewr.
La mer et l’océan sont behr, le lion est shêr.
La plaine, le plateau, la rase campagne sont desht.
La source et le ruisseau sont kehnî, le puits est bîr.
Le fils de la route* est rêwî, le compagnon est hevrî.
Un peu : hindik, et pur : beaucoup, très, abondant.
* Encore une devinette pour les non arabophones.
Serviteur et esclave : kole, l’art est pîshe.
L’ignorant est nezan, le savant, l'initié est zana.
L’arc est kevan, la corde de l’arc est kêshik,
La flèche, le trait sont tîr.
La troupe, l’armée, les soldats sont eshker, laes voyages de nuit bi shev li rê bir.
La générosité est cuwamêrî, les brigands sont nijde, le prince est mîr."
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