vendredi, janvier 25, 2008

Nûbar : El Qit'atu fî behri -îl hezec -îl musemmen

"Quiconque renonce dans ce monde laisse ses illusions et ses faiblesses
A coup sûr du vulgaire s'élèvera et se distinguera

Mef’ûlu mefa’îlûn, Mef’ûlu mefa’îlûn,
C'est ainsi que l'on mesure le hezec ehzeb.

Lié comme noué sont maqûlî girêdayî
Caché comme secret et dissimulé sont veshêreyî.

La niche est kulek, le miroir neynik, la lampe çira.
La lumière et la brillance sont toutes deux biruhnayî.

La diffusion comme la promulgation sont belavbuyî,
La balance est terazû ; qu’est-ce que la mesure ? Kêshayî.

Keça hêj xwesh danayî di nêv qebrê est une fille enterrée vivante*
Assassinée est bi dar kushtî, l’abandonnée est li cih mayî.

*Mewûde qui désignait la fameuse coutume arabe abolie par l'islam ; il n'y a évidemment pas d'équivalent kurde, aussi Xanî paraphrase et explique.

Faire des bulles, faire bouillonner sont hildekelin ji avê.
La végétation luxuriante est yên resh bûn ji avadanê.

* Litt. noire à force d'être abondante.

Qu’est-ce qui est parti ? çûyî, et ce qui est à venir est bêtin.
Qu’est-ce qui est passé ? Buhrî, et qu’est-ce qui demeure ? mayî.

Joindre comme relier est têkilbûn ; xewn est le songe.
Les gens qui de peur se blottissent et se cachent dans leurs couvertures : cil li xwe werdayî.

La couverture, la reliure sont cem’ê di kitêban.
Les écrits, l'écriture : nivisayî."

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