Tradition : Comme chaque année, la Turquie va éliminer définitivement le PKK avant Noël
Une fois de plus l'armée turque s'échauffe et prépare une grande offensive pour "éliminer définitivement le PKK", la même depuis presque 20 ans maintenant, juste avant la trêve hivernale qui va mettre au repos les combattants dans les montagnes. La menace de traverser la frontière du Kurdistan d'Irak afin de pourchasser le PKK dans ses bases n'est pas non plus une nouveauté. L'armée turque l'a fait à plusieurs reprises entre 1996 et 1999, avec le même grand succès. La seule nouveauté est que, cette fois-ci, les Kurdes d'Irak ne sont plus disposés à les laisser faire, comme cela arrangeait auparavant le PDK, puisque le PKK était alors allié à l'UPK. Le gouvernement kurde avertit que toute incursion frontalière pourrait se solder par de "lourdes pertes" dans les rangs turcs. Paradoxalement, la volonté d'en découdre avec le PKK par-delà les frontières turques a été dopée par la mort de 15 soldats dans des affrontements à l'intérieur de la Turquie. Il est vrai que, comme nous disons, la Turquie préparait une offensive assez importante contre les bases intérieures du PKK et que, évidemment, quand on se porte au combat, on doit s'attendre à des pertes.
Mais devant la pression de l'armée, d'une opinion publique galvanisée et indignée par un matraquage médiatique, Recep Tayip Erdogan va-t-il pouvoir faire l'économie d'une mini-invasion au Kurdistan du sud ? La décision finale appartient au Parlement turc et certains observateurs ou experts pensent que tout ça n'est qu'effets de manche et moulinets des poings, dans le genre "retenez-moi ou je fais un massacre, mais surtout retenez-moi..."
En attendant les portraits des soldats tués s'affichent partout dans la presse et les média turcs, avec drapeaux, larmes des mères, musique nationale, etc., beaucoup de pathos et d'appels à la vengeance. Cependant, comme le souligne en toute logique le gouvernement d'Erbil, s'il y a incursion dans les montagnes de Qandil, les journaux turcs n'ont pas fini d'afficher des portraits de soldats tués.
Mais devant la pression de l'armée, d'une opinion publique galvanisée et indignée par un matraquage médiatique, Recep Tayip Erdogan va-t-il pouvoir faire l'économie d'une mini-invasion au Kurdistan du sud ? La décision finale appartient au Parlement turc et certains observateurs ou experts pensent que tout ça n'est qu'effets de manche et moulinets des poings, dans le genre "retenez-moi ou je fais un massacre, mais surtout retenez-moi..."
En attendant les portraits des soldats tués s'affichent partout dans la presse et les média turcs, avec drapeaux, larmes des mères, musique nationale, etc., beaucoup de pathos et d'appels à la vengeance. Cependant, comme le souligne en toute logique le gouvernement d'Erbil, s'il y a incursion dans les montagnes de Qandil, les journaux turcs n'ont pas fini d'afficher des portraits de soldats tués.
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