Pas même un chat turkmène...
Depuis quelques temps, on parle ça et là, et dans les média kurdes d'une liste de 150 (ou 50 selon les versions) personnalités kurdes d'IRAK, attention, devant être livrées par Erbil à la Turquie, sur requête de ces Messieurs d'Ankara. Et les quelques noms connus ne sont pas des moindres : Mahmoud Othman, député au Parlement ou Masrur Barzani, le propre fils du président et chef des services de sécurité... Bien sûr que le gouvernement d'Erbil va s'empresser d'obtempérer...
Dernier à avoir révélé que son nom figurait sur la liste, un Turkmène, hé oui, un de ces frères turcs qu'Ankara plaint si souvent de connaître un sort épouvantable dans le Kurdistan du GRK...
Sur awene.com, Abdulqadir Bazirgan, commentant sa demandant d'extradition, a expliqué sobrement qu'il prenait cela comme un très grand honneur qu'on lui faisait. Interrogé sur les raisons qui motivaient Ankara à vouloir sa tête, il a donné son interprétation : "Je suis un Kurdistanî, prêt à défendre la Région du Kurdistan."
Abdulqadir Bazirgan apaprtenait auparavant au Front turkmène, le parti soutenu par Ankara. Il en a démissionné et est à la tête d'un autre mouvement turkmène "Caksazî" (réformes).
Comme ça, Jalal Talabanî, le président d'Irak, qui avait déjà affirmé aux Turcs qu'il ne leur livrerait pas même un chat kurde, n'a plus qu'à ajouter la mention : "et même pas un chat turkmène".
Dernier à avoir révélé que son nom figurait sur la liste, un Turkmène, hé oui, un de ces frères turcs qu'Ankara plaint si souvent de connaître un sort épouvantable dans le Kurdistan du GRK...
Sur awene.com, Abdulqadir Bazirgan, commentant sa demandant d'extradition, a expliqué sobrement qu'il prenait cela comme un très grand honneur qu'on lui faisait. Interrogé sur les raisons qui motivaient Ankara à vouloir sa tête, il a donné son interprétation : "Je suis un Kurdistanî, prêt à défendre la Région du Kurdistan."
Abdulqadir Bazirgan apaprtenait auparavant au Front turkmène, le parti soutenu par Ankara. Il en a démissionné et est à la tête d'un autre mouvement turkmène "Caksazî" (réformes).
Comme ça, Jalal Talabanî, le président d'Irak, qui avait déjà affirmé aux Turcs qu'il ne leur livrerait pas même un chat kurde, n'a plus qu'à ajouter la mention : "et même pas un chat turkmène".
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