Ensemble Yahyazadeh




L'Ensemble Yahyazadeh donne un concert le 22 février à l'auditorium du musée Guimet. Au programme :

Musique du Mazanderan

Avec Ahmad Yahyazadeh (santour, daf), Javid Yahyazadeh (ney, chant), Abbas Yahyazadeh (tombak), Pouya Khoshravesh (kamanche, chant), Nima Khoshravesh (setar, chant), Mani Khoshravesh (ney) et Javad Salkhordeh (tombak, setar).


"Ahmad Yahyazadeh est né en 1979 dans le Mazandaran, au nord de l'Iran. Cette région, connue pour ses vastes espaces de verdure, s'étend entre les montagnes, les forêts et la mer Caspienne. Différentes ethnies comme les Turcs, les Mongols et les Kurdes côtoient la population originaire de la région. De cette grande diversité culturelle propre au Mazandaran est née une véritable richesse de traditions musicales. Grandissant dans cet environnement musical multi-ethnique, Ahmad Yahyazadeh commence l'apprentissage de la musique à l'âge de 5 ans au sein de sa propre famille, avec ses frères et notamment auprès de son oncle Abolhasan Khoshro, l’un des grands compositeurs de musique folklorique iranienne. D’abord formé à la musique classique persane avec le santour, il choisit ensuite de se consacrer aux percussions, avec le daf, le tombak et le neghareh, au conservatoire de Téhéran. 
L’ensemble Yahyazadeh, résolument familial et virtuose, vous entraînera dans un voyage au Mazandaran, en vous offrant une palette thématique autour des mélodies jouées dans les rizières, ou les fêtes telles que les mariages. A travers les mélodies et les instruments traditionnels, seront racontés et chantés tous les moments clefs de la vie de cette région du sud de la Mer Caspienne. Chants d’amour et de mariages, chants du vent dans les rizières, chants des bergers, chants du Nouvel An, chants de résistance aux attaques russes… C’est l’existence de tout un peuple qui s’inscrit dans ce récital. 
Pendant la Révolution islamique, la musique du Mazandaran s'est développée, pour tendre à devenir une musique contestataire. Abolhasan Khoshro a donc chanté Mashti, mélodie contre le nouveau régime iranien, dans laquelle une voix grave a été ajoutée, voix manquant jusqu'alors dans les mélodies traditionnelles. 
Musique de tradition certes, mais aussi musique en devenir. Une musique à l’état pur, le souffle de la vie…"

Réservation, tarifs et renseignements sur le site du musée Guimet

Commentaires

Articles les plus consultés