Quand Riza Altun est arrivé d'Iran au milieu des années 2000, il savait que ce serait les agents de la DST, les services de renseignements français, qui l'accueilleraient à l'aéroport pour le conduire en voiture jusqu'à Paris. Pas de tapis rouge, bien sûr, rien d'officiel non plus. Surtout pas. Entre ce haut responsable kurde et le contre-espionnage français, les relations sont plutôt discrètes, mais solidement nouées par des accords tacites et des intérêts bien compris. Un ancien des services les résume d'une formule : "Si vous ne faites pas d'histoires, nous n'en ferons pas non plus."…
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