Du processus d’İmralı au «processus de paix»…

À lire sur OVIPOT, par Jean Marcou :
Le 16 février dernier, Recep Tayyip Erdoğan a une fois de plus plaidé en faveur des pourparlers en cours visant à résoudre la question kurde et à mettre un terme à la guerre civile larvée qui a fait plus de 40 000 victimes dans le sud-est de la Turquie depuis 1984. En déplacement à Mardin, la ville dont est originaire le nouveau ministre de l’Intérieur, Muammar Güler, le premier ministre a notamment déclaré à l’adresse des Kurdes : «Nous en sommes arrivés à un moment où c’est maintenant à vous de parler. C’est à vous d’entrer dans le processus en cours. Nous attendons des avancées de votre part, particulièrement des mères. Nous nous attendons à ce que vous disiez ‘assez !’, en vous opposant à l’insidieux phénomène de la terreur.» Rappelant qu’il était «plus difficile de faire la paix que de faire la guerre», Recep Tayyip Erdoğan a appelé le PKK à abandonner la lutte armée.

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