L'impact des armes chimiques sur la population de Halabja



"En janvier 1988, Christine Gosden, professeur à l'université de Liverpool, experte en embryologie, et conseillère du Premier ministre pour les questions liée à la reproduction des cellules humaines, mena une étude avec le docteur Fuad Baban, sur les effets à long terme des poisons chimiques sur la population de Halabja.

Ils formèrent une équipe pour étudier 470 personnes touchées par les gaz. Après cette étude, madame Godsen s'exprima à la télévision, détaillant les effets néfastes des armes chimiques sur les victimes :

- Lésions cérébrales et du système nerveux.
- Cancer.
- Anomalies congénitales.
- Lésions cutanées, occulaires, auditives.
- Système respiratoire affecté.
- Infertilité.

Salih Ahmed Heme, lecteur à l'université de Silêmaî (département de biologie), fit, pour sa thèse, une étude de mai à novembre 2000, sur 55 survivants de Halabja. Ses recherches incluaient les points suivants :

- Problèmes respiratoires.
- Problèmes ophtalmologiques.
- Problèmes dermatologiques.
- Certains patients réunissaient tous ces symptômes à la fois.

Tests d'immunologie :

- 12.5% des sujets avaient des anticorps IgC en dessous de la normale.
- 52.5% des sujets avaient leur taux d'anticorps IgA en dessous de la normale.

Ces résultats laissent apparaître des déficiences en anticorps affectant l'immunité des patients.

- 62.5% des sujets ont obtenu un résultat négatif à des tests réactifs dermatologiques, montrant une déficience des défenses immunitaires.

De façon générale, 50% des survivants de Halabja ont des problèmes de défenses immunitaires.

Analyses sanguines :

- 47.5% souffrent d'anémie.
- 27.5% ont un taux de leucocytes trop bas.
- 22.5% pnt un taux de globules blancs neutrophiles en dessous de la normale (neutropénie).
- 80% des sujets souffrent de lymphopénie."

Mémoires de Halabja, Bekir, Heme Sidîq Arif.

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