La flamboyance du soufi
Ce que j'adore chez Sohrawardî, c'est qu'il ne s'embarrasse pas de fausse modestie, ni de précaution de langage et appelle un con un con :
"Tout le monde reconnaît que les hommes diffèrent entre eux par la rapidité de la pensée. Il y en a qui ne tireraient aucun profit de la méditation prolongée ; ils ne comprennent rien, étant complètement stupides. Il en est d'autres qui, par la rapidité de leur conception, déduisent une foule de choses de certaines questions, sans l'aide d'aucun maître humain." (allez savoir à qui il pense, là...) "On peut donc admettre qu'il y en ait qui possèdent une promptitude de conception d'une telle force, qu'ils atteignent en un temps très bref un grand nombre de connaissances."
Non seulement il est drôle, sacque sèchement quand il a affaire aux crétins mais en plus, il ne se fait aucune illusion sur lui-même : il est flamboyant et il le sait.
Shihâb od-Dîn Yahyâ Sohrawardî, "Le Livre du rayon de Lumière", in L'Archange empourpré, trad. Henry Corbin.
"Tout le monde reconnaît que les hommes diffèrent entre eux par la rapidité de la pensée. Il y en a qui ne tireraient aucun profit de la méditation prolongée ; ils ne comprennent rien, étant complètement stupides. Il en est d'autres qui, par la rapidité de leur conception, déduisent une foule de choses de certaines questions, sans l'aide d'aucun maître humain." (allez savoir à qui il pense, là...) "On peut donc admettre qu'il y en ait qui possèdent une promptitude de conception d'une telle force, qu'ils atteignent en un temps très bref un grand nombre de connaissances."
Non seulement il est drôle, sacque sèchement quand il a affaire aux crétins mais en plus, il ne se fait aucune illusion sur lui-même : il est flamboyant et il le sait.
Shihâb od-Dîn Yahyâ Sohrawardî, "Le Livre du rayon de Lumière", in L'Archange empourpré, trad. Henry Corbin.
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