Halabja : les victimes et les dommages
"En ce qui concerne les victimes du bombardement chimique de Halabja, aucun recensement officiel n'a fourni des informations complètes sur les martyrs, les blessés, les handicapés, les disparus, ceux qui ont été victimes d'une façon ou d'un autre, et les dommages civils. Bien que deux associations, celle de Benimalley Shehidan (les Familles de martyrs) et Kumelley Jiyandnewey Helebje (Association pour la revie de Halabja) aient mené un certain nombre d'enquêtes et de recensements, aucune n'a pu fournir de données complètes. L'Association de résistance contre les armes chimiques (Kumelley Begjatchonewey Tchekî Kimyayî) a aussi fait plusieurs recensements, mais sans pouvoir arirver à connaître le nombre total des victimes, et ce pour plusieurs raisons :
- Jusqu'à présent aucun organisme de recensement à Halabja n'a été instauré pour mener à bien cette tâche.
- L'instabilité et les conflits ont été des obstacles majeurs.
- De nombreuses familles de Halabja et du district en ont été déportées et aucun membre ne restait pour fournir des informations ou permettre de suivre leur cas.
- Une partie des personnes tuées (20%) n'ont pas été officiellement enregistrées comme décédées.
- Une partie des familles de martyrs n'ont pas fourni les renseignements exacts par méfiance envers les organismes.
Il aurait été préférable qu'un organisme officiel ait pris en charge ce travail.
Cependant les points qui viennent d'être abordés ne signifient pas qu'aucune estimation n'a été faite au sujet de ces martyrs. Un recensement limité a été fait pour les personnes considérées come mortes, ainsi que la proportion des blessés et des disparus, qui s'avère plus élevée que les chiffres déjà avancés :
- Jusqu'à présent aucun organisme de recensement à Halabja n'a été instauré pour mener à bien cette tâche.
- L'instabilité et les conflits ont été des obstacles majeurs.
- De nombreuses familles de Halabja et du district en ont été déportées et aucun membre ne restait pour fournir des informations ou permettre de suivre leur cas.
- Une partie des personnes tuées (20%) n'ont pas été officiellement enregistrées comme décédées.
- Une partie des familles de martyrs n'ont pas fourni les renseignements exacts par méfiance envers les organismes.
Il aurait été préférable qu'un organisme officiel ait pris en charge ce travail.
Cependant les points qui viennent d'être abordés ne signifient pas qu'aucune estimation n'a été faite au sujet de ces martyrs. Un recensement limité a été fait pour les personnes considérées come mortes, ainsi que la proportion des blessés et des disparus, qui s'avère plus élevée que les chiffres déjà avancés :
- 1. Selon l'association des Familles de martyrs, les victimes du bombardement chimique dont le décès a bien été enregistré sont au nombre de 3050.
- 2. 30% des martyrs n'ont pas été recensés officiellement.
- 3. Les personnes blessées ou frappées par le bombardement chimique sont entre 6 et 10 000. Un tiers d'entre elles sont mortes dans les hôpitaux de Téhéran et d'autres en Iran.
- 500 personnes sont disparues, dont une centaine d'enfants. Jusqu'à présnet neuf d'netre eux ont été retrouvés et sont retournés dans leurs familles. Des autres on ne sait rien.
- L'Association pour la revie de Halabja dénombre elle 698 disparus.
Sur ces bases, si nous ajoutons les victimes dénombrées par ces associations nous arrivons à un total de 5.000 martyrs, sans compter les blessés, les disparus et les personnes qui souffrent de séquelles, et dont certaines en sont mortes depuis.
La ville de Halabja fut bombardée sans relâche par les avions du Baath, du 16 mats au 18 mars
1988. Durant ces deux jours, on usa d'assez de bombes pour détruire 3 villes comme Halabja.
Sans la fuite rapide des habitants dans les montagnes, sans la proximité de la frontière iranienne et l'aide de l'Iran aux gens en détresse de Halabja, le nombre des victimes et la catastrophe auraient été bien plus importants."
Mémoires de Halabja, Bekir, Heme Sidîq Arif.
La ville de Halabja fut bombardée sans relâche par les avions du Baath, du 16 mats au 18 mars
1988. Durant ces deux jours, on usa d'assez de bombes pour détruire 3 villes comme Halabja.
Sans la fuite rapide des habitants dans les montagnes, sans la proximité de la frontière iranienne et l'aide de l'Iran aux gens en détresse de Halabja, le nombre des victimes et la catastrophe auraient été bien plus importants."
Mémoires de Halabja, Bekir, Heme Sidîq Arif.
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