Qandil : une opération américano-turque ?
Selon le Wahsington Post, une opération conjointe des Etats-Unis et de la Turquie contre les bases du PKK de Qandil serait en préparation.
L'éditorialiste Robert Novakprésnete cette opération comme visant à éviter une invasion turque de "l'Iraq" ainsi que l'ouverture d'un second front .
En gros la présence américaine empêcherait les peshmergas du Kurdistan de s'attaquer aux forces turques qui oseraient franchir la frontière, et viserait aussi à rassurer Erbil sur la cible réelle des militaires turcs : le PKK et non tout le Kurdistan, Kirkouk en prime. La question est de savoir si le Gouvernement du Kurdistan acceptera de bon gré l'incursion. Si elle ne vise qu'à débarrasser Qandil des bases PKK, cela ne changera rien pour le GRK, voire même pour le PKK qui s'éclipsera probablement à temps.
Cela peut avoir des incidences au "soutien" supposé des USA au PJAK iranien et en tout cas n'amoindrit pas les difficultés d'une telle opération. Qandil reste un point assez difficile à attaquer, et si des pertes turques ne crééront pas un maëlstrom politique dans l'opinion turque (des soldats ils en perdent tous les mois, et pas en Irak), la Maison Blanche aura peut-être quelques difficultés à justifier quelques morts américains partis se battre contre des Kurdes qui, après tout, ne menacent ni l'Iraq ni l'Europe ni l'Amérique. Robert Novak se demande si cela vaut la peine, uniquement pour calmer la Turquie, de refroidir les relation avec les Kurdes d'Irak. L'ennui est que les Etats-Unis voudraient rester en bons termes avec leurs deux alliés, les Turcs et les Kurdes, afin de se dégager le plus vite possible du pays.
Le Premier ministre irakien, le chiite Nouri al-Malikî est attendu en visite officielle en Turquie, à la mi-août. Il n'est pas chaud du tout pour une intervention turque et en plus comptait peut-être accepter le renfort de 12.000 peshmergas kurdes pour protéger dans les zones irakiennes les installations électriques. Si ça se trouve, les peshmergas vont être fort occupés ailleurs dans les semaines ou les mois qui suivent.
L'éditorialiste Robert Novakprésnete cette opération comme visant à éviter une invasion turque de "l'Iraq" ainsi que l'ouverture d'un second front .
En gros la présence américaine empêcherait les peshmergas du Kurdistan de s'attaquer aux forces turques qui oseraient franchir la frontière, et viserait aussi à rassurer Erbil sur la cible réelle des militaires turcs : le PKK et non tout le Kurdistan, Kirkouk en prime. La question est de savoir si le Gouvernement du Kurdistan acceptera de bon gré l'incursion. Si elle ne vise qu'à débarrasser Qandil des bases PKK, cela ne changera rien pour le GRK, voire même pour le PKK qui s'éclipsera probablement à temps.
Cela peut avoir des incidences au "soutien" supposé des USA au PJAK iranien et en tout cas n'amoindrit pas les difficultés d'une telle opération. Qandil reste un point assez difficile à attaquer, et si des pertes turques ne crééront pas un maëlstrom politique dans l'opinion turque (des soldats ils en perdent tous les mois, et pas en Irak), la Maison Blanche aura peut-être quelques difficultés à justifier quelques morts américains partis se battre contre des Kurdes qui, après tout, ne menacent ni l'Iraq ni l'Europe ni l'Amérique. Robert Novak se demande si cela vaut la peine, uniquement pour calmer la Turquie, de refroidir les relation avec les Kurdes d'Irak. L'ennui est que les Etats-Unis voudraient rester en bons termes avec leurs deux alliés, les Turcs et les Kurdes, afin de se dégager le plus vite possible du pays.
Le Premier ministre irakien, le chiite Nouri al-Malikî est attendu en visite officielle en Turquie, à la mi-août. Il n'est pas chaud du tout pour une intervention turque et en plus comptait peut-être accepter le renfort de 12.000 peshmergas kurdes pour protéger dans les zones irakiennes les installations électriques. Si ça se trouve, les peshmergas vont être fort occupés ailleurs dans les semaines ou les mois qui suivent.
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