jeudi, juin 21, 2007

Entre le PKK et les Turcs les villageois de Zakho sont mal partis

Alors que les villageois kurdes frontaliers de Zakho vivent sous la menace d'une invasion turque, le PKK, extrêmement reconnaissant aux Kurdes d'Irak de les abriter, montre encore une fois sa solidarité et son esprit de fraternité envers les autres Kurdes, en chassant les habitants des villages, histoire de s'y installer et de les piller un peu au passage, tant qu'à faire...

Ainsi, selon des ONG locales, les Kurdes du district de Duhok auraient autant à craindre du PKK que des Turcs, ce qui a d'ailleurs été le cas durant toutes les années 90s et au-delà :

"Les bombardements ont forcé des centaines de gens à abandonner leurs maisons pour chercher abri en de slieux plus sûrs. Des maisons ont été pillées par les combattants kurdes, selon des témoignages de la région," a déclaré Rastgo Muhammad Barsaz, porte-parole de l'ONG Campagne au Kurdistan pour aider les victimes de guerre.

"Le village de Dashati Takhe, sur al frontière près de Zakho, est l'un des plus affectés. Nous avons été informés de pertes parmi les civils mais comme la région est interdite, nous ne pouvons nous y rendre. Mais par téléphone, les habitants disent disposer de peu d enourriture et d'eau" a ajouté Barsaz said.

Il n'y a pas que la peur des Turcs et les bombardements qui dépeuplent les villages de Zakho. L'un des villageois, Destan, relate ainsi que les combattants du PKK sont entrés dans les maisons et ont obligé les familles à fuir afin d'utiliser leurs maisons bomme bases, d'où lancer des attaques contre la Turquie. L'un de mes parents a été tué la semaine dernière parce qu'il refusait de quitter sa maison."

Si les faits sont avérés on ne peut que saluer l'étincelant patriotisme de ces combattants, mais à vrai dire qu'espérer de troupes complètement paumées, vivant dans une paranoia permante de l'ennemi intérieur, extérieur, en soi, hors de soi, qui n'ont plus grand sens de la réalité, et dont par ailleurs les meilleurs se sont tirés depuis bien longtemps, écoeurés, ou assassinés, sleon les options.

La question demeure de savoir quoi en faire, parce que le pays que le PKK gêne le plus pour le moment, ce n'est pas la Turquie, loin de là.

Source irinnews.org

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