Coup de projo sur : Chants de Barzan, de Hewlêr, Silêmanî
Ces chansons furent enregistrées en 1953, à l'occasion de fouilles archéologiques dans la vallée de Shanidar. Elles sont chantées par les ouvriers des fouilles - des Kurdes de Barzan - ou bien par les policiers kurdes de Shanidar. Deux chansons viennent des Sheikhs du village de Bartas.
Les instruments : le djuzale, une flûte double de roseau d'environ 10 pouces de long, et un tambour de peau tendue et d'argile, le tapil, qui est joué tenu sous le coude, tant que le musicien est assis, ou bien, s'il se tient debout, suspendu à une corde autour du cou.
1. Une chanson tribale de Barzan : "taille de guêpe, coeur tendre, mince, elle est faite pour moi. O Allah ! Que les Mollahs et les autres diviseurs meurent ! Car ils oeuvrent pour m'empêcher de m'unir avec la belle fille qui est faite pour moi."
2. Danse et chant d'Arbil : "tes seins sont deux poires parfaites, tes seins sont le jardin de Merivan, ces deux poires à ta poitrine, je crains de les toucher, oh comme je voudrais être un bouton de ta robe, ainsi je pourrais contempler ta poitrine et tes seins."
3. Chant de Suleymanieh sur la beauté d'une fille, sa vêture et sa démarche.
4. Flûte et tambour.
5. Haïran : Un homme aime une femme mariée. Il a demandé au Mollah de faire des incantations pour lui, afin qu'elle lui accorde son coeur, mais ses efforts sont vains comme le vent, car elle a épousé un homme riche... Cependant, à la fin, il réussit à obtenir un rendez-vous de la belle à Desht-Dizai, (près d'Arbil).
6. Besta : "O mon oeil, mon coeur, je te veux pour moi seul, cela fait deux jours que je t'ai embrassé, je te ferai présent d'une robe neuve pour la fête. Mon coeur est toujours avec toi et j'espère que le tien est de même.
7. Danse de Barzan.
8. Les exploits d'un jeune Kurde nommé Rusho, fameux par sa vaillance au combat, dans les campements d'été comme ceux d'hiver.
9 et 10. Deux chants interprétés en duo par deux frères, des sheikhs, en zaza et en bahdinani. Le premier chant appelle une fille chérie à danser, l'autre est aussi un chant d'amour : "Chante encore un peu pour moi, ouvre-moi ton coeur juste pour quelques jours, je ne peux vivre sans toi, viens laisse-moi te prendre un baiser, ce n'est pas l'hiver mais le printemps, mais hélas ! je ne peux lui dire un mot, même pas un bonjour, car sa mère nous surveille jour et nuit."
Les instruments : le djuzale, une flûte double de roseau d'environ 10 pouces de long, et un tambour de peau tendue et d'argile, le tapil, qui est joué tenu sous le coude, tant que le musicien est assis, ou bien, s'il se tient debout, suspendu à une corde autour du cou.
1. Une chanson tribale de Barzan : "taille de guêpe, coeur tendre, mince, elle est faite pour moi. O Allah ! Que les Mollahs et les autres diviseurs meurent ! Car ils oeuvrent pour m'empêcher de m'unir avec la belle fille qui est faite pour moi."
2. Danse et chant d'Arbil : "tes seins sont deux poires parfaites, tes seins sont le jardin de Merivan, ces deux poires à ta poitrine, je crains de les toucher, oh comme je voudrais être un bouton de ta robe, ainsi je pourrais contempler ta poitrine et tes seins."
3. Chant de Suleymanieh sur la beauté d'une fille, sa vêture et sa démarche.
4. Flûte et tambour.
5. Haïran : Un homme aime une femme mariée. Il a demandé au Mollah de faire des incantations pour lui, afin qu'elle lui accorde son coeur, mais ses efforts sont vains comme le vent, car elle a épousé un homme riche... Cependant, à la fin, il réussit à obtenir un rendez-vous de la belle à Desht-Dizai, (près d'Arbil).
6. Besta : "O mon oeil, mon coeur, je te veux pour moi seul, cela fait deux jours que je t'ai embrassé, je te ferai présent d'une robe neuve pour la fête. Mon coeur est toujours avec toi et j'espère que le tien est de même.
7. Danse de Barzan.
8. Les exploits d'un jeune Kurde nommé Rusho, fameux par sa vaillance au combat, dans les campements d'été comme ceux d'hiver.
9 et 10. Deux chants interprétés en duo par deux frères, des sheikhs, en zaza et en bahdinani. Le premier chant appelle une fille chérie à danser, l'autre est aussi un chant d'amour : "Chante encore un peu pour moi, ouvre-moi ton coeur juste pour quelques jours, je ne peux vivre sans toi, viens laisse-moi te prendre un baiser, ce n'est pas l'hiver mais le printemps, mais hélas ! je ne peux lui dire un mot, même pas un bonjour, car sa mère nous surveille jour et nuit."
Le livret complet du double CD est téléchargeable gratuitement au Smithsonian Global Sound et les chansons peuvent être achetées en ligne.
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