Cinéma : Yilmaz Güney
Yilmaz Güney était un des acteurs les plus populaires de Turquie, en même temps que le cauchemar de la junte qui après le Coup d'Etat a détruit des centaines de films où il figurait, photos, documents... D'un seul coup, il ne fallait plus que Yilmaz Güney ait existé. La Turquie a décidément un penchant fâcheux pour le négationnisme.
De toutes ces pellicules détruites, il n'en reste qu'une douzaine, très abîmées. Le Gouvernement régional du Kurdistan a décidé de financer leur restauration, considérant que cela fait naturellement partie du patrimoine de tous les Kurdes.
Et c'est à cela que l'on sent la nécessité d'un Etat kurde. Car qui d'autre pouvait sauver ces films ? Certainement pas la Turquie, pays dont Güney était pourtant officiellement ressortissant. Si Güney vivait encore, il ne serait pas un cinéaste "turc" en exil, mais un artiste kurde reconnu, soutenu, financé et consacré au Kurdistan, et naturellement il pourrait continuer à tourner sur place, dans son pays, parmi les Kurdes.
18h00 "ON L'APPELAIT LE ROI LAID" En présence de son auteur Claude Weisz. Ce documentaire retrace les grandes étapes de la carrière de Güney à partir de ses films et de reportages.
20h00 "UMUT" (ESPOIR) de Yilmaz Güney (100 min, noir et blanc, v.o.st-fr.). Cabbar le cocher quitte son village pour aller gagner sa vie à Adana. Alors que ses revenus sont maigres et ses créanciers nombreux, un de ses chevaux succombe à un accident. Il n'arrive pas à saisir que le monde autour de lui s'est transformé et s'obstine en vain à vouloir acheter un autre cheval.
Studio des Ursulines 10, rue des Ursulines 75005 Paris
RER Luxembourg
Réservation (gratuite) à la réception de l'Institut kurde de Paris Tél : 01 48 24 64 64
De toutes ces pellicules détruites, il n'en reste qu'une douzaine, très abîmées. Le Gouvernement régional du Kurdistan a décidé de financer leur restauration, considérant que cela fait naturellement partie du patrimoine de tous les Kurdes.
Et c'est à cela que l'on sent la nécessité d'un Etat kurde. Car qui d'autre pouvait sauver ces films ? Certainement pas la Turquie, pays dont Güney était pourtant officiellement ressortissant. Si Güney vivait encore, il ne serait pas un cinéaste "turc" en exil, mais un artiste kurde reconnu, soutenu, financé et consacré au Kurdistan, et naturellement il pourrait continuer à tourner sur place, dans son pays, parmi les Kurdes.
Projection de 2 films - Mercredi 27 septembre 2006
18h00 "ON L'APPELAIT LE ROI LAID" En présence de son auteur Claude Weisz. Ce documentaire retrace les grandes étapes de la carrière de Güney à partir de ses films et de reportages.
20h00 "UMUT" (ESPOIR) de Yilmaz Güney (100 min, noir et blanc, v.o.st-fr.). Cabbar le cocher quitte son village pour aller gagner sa vie à Adana. Alors que ses revenus sont maigres et ses créanciers nombreux, un de ses chevaux succombe à un accident. Il n'arrive pas à saisir que le monde autour de lui s'est transformé et s'obstine en vain à vouloir acheter un autre cheval.
Studio des Ursulines 10, rue des Ursulines 75005 Paris
RER Luxembourg
Réservation (gratuite) à la réception de l'Institut kurde de Paris Tél : 01 48 24 64 64
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