Duhok-Hewler
Hewler sous la pluie (mais si mais si)
Porte de la citadelle d Amadiyala plu ancienne kurde du monde qui a 3000 ans
vue de la porte d amadiya
vue d amadiya la plus ancienne montagne kurde du monde
Retour à Duhok, avant hier donc. On vouait retourner à Lalesh mais décidément le temps, en ce moment, c’est pluie et vent. On trainaille dans Duhok et son bazar en s’ennuyant grave, au point qu’on en est à photographier des légumes et Roxane se déchaîne même sur les œufs. Le soir dîner à l’hôtel Jiyan avec des collègues de l’institut, des conférenciers linguistes et Monseigneur Raban, dont je ne me souvenais pas qu’il était si grand. Quelle allure ! Droit et mince dans sa tenue noire et pourpre, les yeux bleus et perçants, la parole haute et le geste énergique, avec cela très drôle ; très sympa, et très paparazzo, toujours l’appareil photo en main à mitrailler les tablées.
Le lendemain matin départ pour Hewlêr et à la réception je me tape la honte de ma vie. J’avais vraiment cru que le Pîr Xidir avait négocié pour nous le prix de la chambre (initialement à 70$) pour la faire descendre à 40$ et on faisait les malignes en se moquant des conférenciers du Jiyan Hotel se tapant un hôtel crade dont les portes se cassent toutes seules, alors qu’on en avait un très bien pour si peu. Mais au moment de payer le réceptionniste me montrant la note, m’explique que le centre Lalish a payé la différence de 30$ à notre insu, alors que j’avais vigoureusement expliqué au Pîr que nous voulions tout payer. Que faire… devant tant de classe, de gentillesse et de générosité (bien qu’un peu roublarde pfff) je baisse les bras.
A Hewlêr toujours en pluie et en vent. Dîner hier soir chez des Kurdes de Turquie dont le cuisinier de l’université de Hewlêr. Une des meilleures tables de la ville et pour pas cher, bon à savoir, même pas besoin d’être étudiant pour y aller.
A cette soirée on m’a racontée une anecdote très drôle sur Shahram Nazeri. A la fin d’un concert à Genève, il a demandé à aller aux putes, consternant son public de fans. Il paraît que des Kurdes d’Iran pleuraient… Je ne sais pas pourquoi mais cette histoire m’enchante, c’est du pur malamatî. Rien n’est plus réjouissant et tonique que de décevoir les adulations…
PHOTOS SANDRINE ALEXIE NON LIBRES DE DROIT
Le lendemain matin départ pour Hewlêr et à la réception je me tape la honte de ma vie. J’avais vraiment cru que le Pîr Xidir avait négocié pour nous le prix de la chambre (initialement à 70$) pour la faire descendre à 40$ et on faisait les malignes en se moquant des conférenciers du Jiyan Hotel se tapant un hôtel crade dont les portes se cassent toutes seules, alors qu’on en avait un très bien pour si peu. Mais au moment de payer le réceptionniste me montrant la note, m’explique que le centre Lalish a payé la différence de 30$ à notre insu, alors que j’avais vigoureusement expliqué au Pîr que nous voulions tout payer. Que faire… devant tant de classe, de gentillesse et de générosité (bien qu’un peu roublarde pfff) je baisse les bras.
A Hewlêr toujours en pluie et en vent. Dîner hier soir chez des Kurdes de Turquie dont le cuisinier de l’université de Hewlêr. Une des meilleures tables de la ville et pour pas cher, bon à savoir, même pas besoin d’être étudiant pour y aller.
A cette soirée on m’a racontée une anecdote très drôle sur Shahram Nazeri. A la fin d’un concert à Genève, il a demandé à aller aux putes, consternant son public de fans. Il paraît que des Kurdes d’Iran pleuraient… Je ne sais pas pourquoi mais cette histoire m’enchante, c’est du pur malamatî. Rien n’est plus réjouissant et tonique que de décevoir les adulations…
PHOTOS SANDRINE ALEXIE NON LIBRES DE DROIT
Et vous n'avez pas vu monseigneur Rabane rayonnant au milieu de ses élèves du lycée international, je crois ?
RépondreSupprimerIl vaut peut-être mieux que vous évitiez , d'ailleurs, sinon, tu risques de ne plus vouloir revenir Piling.