La politique "nord-irakienne" de la Turquie
Via le Kurdistan Observer, interview intéressante dans le Cyprus Observer de Dogu Ergil, professeur de sociologie politique à l'université d'Ankara et président de la Fondation pour la recherche sur les problèmes sociétaux (TOSAV). Les points qui fâchent en ce moment en Turquie, le fédéralisme, Kirkouk, les liens entre les Kurdes de Turquie et ceux d'Irak, tout y passe...
Question: La Turquie a-t-elle une politique nord-irakienne? Nous savons ce que nous ne voulons pas: nous ne voulons pas qu'un état kurde indépendant y soit fondé. Mais savons-nous ce que nous voulons ?
Réponse : La Turquie a une politique nord-irakienne mais cette politique n'a pas une grande profondeur stratégique. Ses bases essentielles sont d'empêcher la création d'un Etat kurde et préserver l'unité de l'Irak - ce dernier point bien sûr, n'ayant d'importance que dans l'optique du premier : La Turquie ne se soucierait nullement de l'unité de l'Irak si cela ne concernait pas la possibilité d'un Etat kurde indépendant.
Q: Est-ce que la création d'un Etat kurde indépendant au nord de l'Irak serait une menace réelle pour la Turquie ? Ou est-ce que ce problème est exagéré afin de susciter un nationalisme ou une inimitié envers les Kurdes ?
R : Au-delà du discours nationaliste, la Turquie a aussi une approche étatiste, et à cause de cette approche, pendant longtemps elle n'a pas reconnu l'existence du peuple kurde. Quand on n'existe pas, on ne peut prétendre à quelque droit que ce soit. Ainsi, la Turquie ne pensait pas devoir donner un quelconque droit aux Kurdes, considérés comme inexistants. Quand la Turquie a été obligée de reconnaître l'existence des Kurdes, elle a dû inévitablement lui reconnaître certains droits. Mais la Turquie voit la reconnaissance de ces droits comme une grande faveur qu'elle a été obligée d'accorder, parce qu'elle n'envisage pas la question kurde comme un problème de démocratisation, mais comme un problème sécuritaire. Ceci est le fruit de la nature à la fois hétérogène et untiaire de la culture politique turque. Aussi longtemps que cette approche prévaudra, la création d'un Etat kurde indépendant au nord de l'Irak sera une réelle menace pour la Turquie, de part sa propre inertie.
Q: Que devrait faire la Turquie pour intégrer les Kurdes dans son système?
R : La Turquie doit accepter le fait qu'elle est une société pluraliste. Elle a besoin d'un système juridique qui redéfinisse la citoyenneté d'une façon qui ne soit pas uniquement celle de la "turcité". Et les structures administratives doivent se transformer, d'un système central à quelque chose de plus local. Quand nous disons cela, les gens réagissent et nous accuse de prôner des états distincts avec des lois distinctes comme aux USA. Or nous ne parlons pas de cela. Le système administratif actuel, très centralisé, pose un problème de participation en Turquie. Et il n'y a pas de paix sans dialogue.
Q : Est-ce si étrange pour le Premier Ministre turc de rencontrer les dirigeants du nord de l'Irak ? Est-ce que la Turquie n'a pas maintenu ses relations diplomatiques avec, disons, la Syrie alors même qu'il était nortoirement connu qu'elle abritait Abdullah Ocalan?
R : Bien sûr qu'il n'y a rien d'étrange à avoir des relations avec eux et la Turquie l'a toujours fait et doit le faire, car c'est avec l'ennemi qu'on fait la paix. Si les gens refusaient de parler avec leurs ennemis il n'y aurait jamais de paix en ce monde. Ne pas les rencontrer est une réaction émotionnelle et non politique. Personne n'a le droit de soutenir une telle position. Par ailleurs, les rencontrer peut apporter des bénéfices dans la pratique. Le mois prochain, des représentants de l'Irak et des pays voisins se réuniront à Mossoul. La Turquie se retrouvera de toute façon à la même table que les Kurdes. Et elle essaie même de présenter la chose comme étant son propre plan; ce qui n'est pas le cas, c'est un plan américain. Et il est aussi significatif que même les USA siègeront avec des représentants de l'Iran et de la Syrie, qui sont deux pays avec lesquels l'Amérique refuse de négocier. C'est en vous asseyant à la même table que votre ennemi que vous parveniez à conclure la paix.
Q: Dans ce cas, la tension suscitée par une rencontre avec les dirigeants kurdes et le gouvernement (turc) doit-elle être reliée au vieux conflit qui existe entre ce gouvernement et les généraux, plus qu'à la politique irakienne en particulier?
R : C'est fort possible. Ce ne serait pas surprenant, de la part de l'armée, hostile à Erdogan, qu'elle lui manifeste son opposition avant les élections. Et le moment est bien choisi pour eux car ils savent que le gouvernement ne peut lui répondre vigoureusement pour l'instant, afin d'éviter d'accroître les tensions. Si cela arrivait, les média exploiteraient cela le plus possible, de même l'opposition, laquelle n'a pas été capable jusque-là de se manifester autrement qu'en se cachant derrière l'armée. Par dessus tout, les gens font malheureusement confiance à l'armée. L'opinion publique n'est pas en faveur d'un gouvernement militaire, mais elle souhaite que des mesures de contrôle soient exercées par l'armée, de sorte que cette dernière a un atout majeur en main.
Q: Les dirigeants kurdes du nord de l'Irak soutiennent-ils le PKK, comme l'affirment l'armée turque et beaucoup de diplomates ?
R: Il est normal que lorsque vous avez une attitude hostile, celui qui en est la cible essaie de tirer avantage de vos points faibles. La Turquie a dit qu'elle n'accepterait aucune administration autonome kurde, et cela est pourtant arrivé. Et maintenant elle dit qu'elle ne peut acepter un état kurde indépendant, et il semble que c'est ce qui va finir par arriver tout de même. Aussi longtemps que la Turquie continuera d'être hostile aux Kurdes d'Irak, ces derniers auront naturellement une attitude souple envers ses ennemis. Le PKK est utile à la fois pour les dirigeants kurdes d'Irak et aussi pour le gouvernement américain. L'Amérique utilise le PKK, non contre la Turquie mais contre l'Iran et la Syrie, afin de déstabiliser leurs régimes. Les USA considèrent la Syrie et l'Iran comme des ennemis mais ne peuvent leur déclarer la guerre. Ni le Congrès américain ni ses alliés ne le permettraient. Aussi les USA souhaitent créer des troubles et une instabilité dans ces pays. Le Kurdistan iranien est très puissant par exemple. S'il y a une crise gouvernementale en Iran, un état séparé pourrait être créé au Kurdistan d'Iran à la faveur de ces troubles. Le PKK est plus organisé que nous ne pensons. Il a des liens avec d'autres groupes, d'autres organisations. Les USA utilisent le PKK en raison de ses relations, afin de créer une agitation en Iran et en Syrie. La Syrie soutenait le PKK auparavant et l'organisation compte plusieurs membres d'origine syrienne. Donc ils instrumentalisent le PKK pour agiter la Syrie et en retour ils protègent le PKK. Leurs relations peuvent d'ailleurs être perçues dans les discours même du PKK. Ils avaient une position très anti-américaine avant, mais plus maintenant, plus depuis l'année dernière. Mais bien sûr l'Amérique n'utilise pas le PKK contre la Turquie, et c'est pourquoi le PKK a déclaré le cessez-le-feu contre ce pays.
Q: Et qu'en est-il de Kirkouk. Qui a des droits sur Kirkouk?
R : Tous ceux qui vivent à Kirkouk. Mais sa démographie est un problème complexe. Saddam a commencé à faire de Kirkouk une ville arabe dans les années 80 en payant des soldats pour qu'ils s'y installent et en payant d'autres pour qu'ils en partent. Maintenant les Kurdes font la même chose en faveur des Kurdes. Ils paient largement les Arabes pour les persuader de partir. Le dernier recensement de la population à Kirkouk date de 1957. Il montre que les Kurdes étaient en majorité, les Turkmènes venaient en deuxième position et les Arabes en troisième. Après 1980, les Arabes étaient probablement majoritaires car les Kurdes ont détruit les recensements des ménages en 2003. Après le référendum, Kirkouk sera probablement intégré dans la région kurde. Mais les Arabes ne laisseront pas les Kurdes s'échapper de la sorte. Pas plus que les services secrets turcs ou l'Iran. Ce sera pour tous le début d'une période très difficile.
Q: Si le référendum a lieu, comment réagira la Turquie ?
R : Les USa laisseront la Turquie mener des attaques contre le PKK, cela a déjà été discuté. Mais ces attaques ne se justifient pas. La Turquie ne peut pas se débarrasser du PKK ici. Comment le fera-t-elle là-bas ? C'est un terrain difficile. Vous pouvez bombarder les montagnes mais cela n'aura pas d'effet sur ceux qui se cachent dans les grottes des montagnes. Tous ces plans, cette politique, sont erronés et stériles. La Turquie n'a aucun droit sur le nord de l'Irak. Nous leur disons : "Nous allons attaquer votre pays" et quand ils nous avertissent à ce sujet en disant : "Vous devrez alors faire face à des protestations de la frontière irakienne jusqu'à Sivas si vous osez faire cela", nous nous enflammons en disant : "Comment est-ce possible qu'ils nous menacent ?" Mais nous disons que nous allons les attaquer ! Peut-on être plus hostile que cela ? C'est une attitude politique immorale. De même le : "N'allez pas mieux, ne vous enrichissez pas, parce que cela risquerait de réveiller l'appétit de mes Kurdes." Au lieu de cela, la Turquie devrait mettre en place des politiques alternatives et chercher à tirer des bénéfices de ce qui se passe et se passera au nord de l'Irak. Ils n'excluent pas les Turcs. Ils permettent même aux Turcs de chercher du pétrole. Après avoir établi de telles relations économiques dans cette situation politique, allez faire cesser tout cela par le recours aux armes, si vous le pouvez. Ils ont fait preuve de plus d'intelligence que nous."
Question: La Turquie a-t-elle une politique nord-irakienne? Nous savons ce que nous ne voulons pas: nous ne voulons pas qu'un état kurde indépendant y soit fondé. Mais savons-nous ce que nous voulons ?
Réponse : La Turquie a une politique nord-irakienne mais cette politique n'a pas une grande profondeur stratégique. Ses bases essentielles sont d'empêcher la création d'un Etat kurde et préserver l'unité de l'Irak - ce dernier point bien sûr, n'ayant d'importance que dans l'optique du premier : La Turquie ne se soucierait nullement de l'unité de l'Irak si cela ne concernait pas la possibilité d'un Etat kurde indépendant.
Q: Est-ce que la création d'un Etat kurde indépendant au nord de l'Irak serait une menace réelle pour la Turquie ? Ou est-ce que ce problème est exagéré afin de susciter un nationalisme ou une inimitié envers les Kurdes ?
R : Au-delà du discours nationaliste, la Turquie a aussi une approche étatiste, et à cause de cette approche, pendant longtemps elle n'a pas reconnu l'existence du peuple kurde. Quand on n'existe pas, on ne peut prétendre à quelque droit que ce soit. Ainsi, la Turquie ne pensait pas devoir donner un quelconque droit aux Kurdes, considérés comme inexistants. Quand la Turquie a été obligée de reconnaître l'existence des Kurdes, elle a dû inévitablement lui reconnaître certains droits. Mais la Turquie voit la reconnaissance de ces droits comme une grande faveur qu'elle a été obligée d'accorder, parce qu'elle n'envisage pas la question kurde comme un problème de démocratisation, mais comme un problème sécuritaire. Ceci est le fruit de la nature à la fois hétérogène et untiaire de la culture politique turque. Aussi longtemps que cette approche prévaudra, la création d'un Etat kurde indépendant au nord de l'Irak sera une réelle menace pour la Turquie, de part sa propre inertie.
Q: Que devrait faire la Turquie pour intégrer les Kurdes dans son système?
R : La Turquie doit accepter le fait qu'elle est une société pluraliste. Elle a besoin d'un système juridique qui redéfinisse la citoyenneté d'une façon qui ne soit pas uniquement celle de la "turcité". Et les structures administratives doivent se transformer, d'un système central à quelque chose de plus local. Quand nous disons cela, les gens réagissent et nous accuse de prôner des états distincts avec des lois distinctes comme aux USA. Or nous ne parlons pas de cela. Le système administratif actuel, très centralisé, pose un problème de participation en Turquie. Et il n'y a pas de paix sans dialogue.
Q : Est-ce si étrange pour le Premier Ministre turc de rencontrer les dirigeants du nord de l'Irak ? Est-ce que la Turquie n'a pas maintenu ses relations diplomatiques avec, disons, la Syrie alors même qu'il était nortoirement connu qu'elle abritait Abdullah Ocalan?
R : Bien sûr qu'il n'y a rien d'étrange à avoir des relations avec eux et la Turquie l'a toujours fait et doit le faire, car c'est avec l'ennemi qu'on fait la paix. Si les gens refusaient de parler avec leurs ennemis il n'y aurait jamais de paix en ce monde. Ne pas les rencontrer est une réaction émotionnelle et non politique. Personne n'a le droit de soutenir une telle position. Par ailleurs, les rencontrer peut apporter des bénéfices dans la pratique. Le mois prochain, des représentants de l'Irak et des pays voisins se réuniront à Mossoul. La Turquie se retrouvera de toute façon à la même table que les Kurdes. Et elle essaie même de présenter la chose comme étant son propre plan; ce qui n'est pas le cas, c'est un plan américain. Et il est aussi significatif que même les USA siègeront avec des représentants de l'Iran et de la Syrie, qui sont deux pays avec lesquels l'Amérique refuse de négocier. C'est en vous asseyant à la même table que votre ennemi que vous parveniez à conclure la paix.
Q: Dans ce cas, la tension suscitée par une rencontre avec les dirigeants kurdes et le gouvernement (turc) doit-elle être reliée au vieux conflit qui existe entre ce gouvernement et les généraux, plus qu'à la politique irakienne en particulier?
R : C'est fort possible. Ce ne serait pas surprenant, de la part de l'armée, hostile à Erdogan, qu'elle lui manifeste son opposition avant les élections. Et le moment est bien choisi pour eux car ils savent que le gouvernement ne peut lui répondre vigoureusement pour l'instant, afin d'éviter d'accroître les tensions. Si cela arrivait, les média exploiteraient cela le plus possible, de même l'opposition, laquelle n'a pas été capable jusque-là de se manifester autrement qu'en se cachant derrière l'armée. Par dessus tout, les gens font malheureusement confiance à l'armée. L'opinion publique n'est pas en faveur d'un gouvernement militaire, mais elle souhaite que des mesures de contrôle soient exercées par l'armée, de sorte que cette dernière a un atout majeur en main.
Q: Les dirigeants kurdes du nord de l'Irak soutiennent-ils le PKK, comme l'affirment l'armée turque et beaucoup de diplomates ?
R: Il est normal que lorsque vous avez une attitude hostile, celui qui en est la cible essaie de tirer avantage de vos points faibles. La Turquie a dit qu'elle n'accepterait aucune administration autonome kurde, et cela est pourtant arrivé. Et maintenant elle dit qu'elle ne peut acepter un état kurde indépendant, et il semble que c'est ce qui va finir par arriver tout de même. Aussi longtemps que la Turquie continuera d'être hostile aux Kurdes d'Irak, ces derniers auront naturellement une attitude souple envers ses ennemis. Le PKK est utile à la fois pour les dirigeants kurdes d'Irak et aussi pour le gouvernement américain. L'Amérique utilise le PKK, non contre la Turquie mais contre l'Iran et la Syrie, afin de déstabiliser leurs régimes. Les USA considèrent la Syrie et l'Iran comme des ennemis mais ne peuvent leur déclarer la guerre. Ni le Congrès américain ni ses alliés ne le permettraient. Aussi les USA souhaitent créer des troubles et une instabilité dans ces pays. Le Kurdistan iranien est très puissant par exemple. S'il y a une crise gouvernementale en Iran, un état séparé pourrait être créé au Kurdistan d'Iran à la faveur de ces troubles. Le PKK est plus organisé que nous ne pensons. Il a des liens avec d'autres groupes, d'autres organisations. Les USA utilisent le PKK en raison de ses relations, afin de créer une agitation en Iran et en Syrie. La Syrie soutenait le PKK auparavant et l'organisation compte plusieurs membres d'origine syrienne. Donc ils instrumentalisent le PKK pour agiter la Syrie et en retour ils protègent le PKK. Leurs relations peuvent d'ailleurs être perçues dans les discours même du PKK. Ils avaient une position très anti-américaine avant, mais plus maintenant, plus depuis l'année dernière. Mais bien sûr l'Amérique n'utilise pas le PKK contre la Turquie, et c'est pourquoi le PKK a déclaré le cessez-le-feu contre ce pays.
Q: Et qu'en est-il de Kirkouk. Qui a des droits sur Kirkouk?
R : Tous ceux qui vivent à Kirkouk. Mais sa démographie est un problème complexe. Saddam a commencé à faire de Kirkouk une ville arabe dans les années 80 en payant des soldats pour qu'ils s'y installent et en payant d'autres pour qu'ils en partent. Maintenant les Kurdes font la même chose en faveur des Kurdes. Ils paient largement les Arabes pour les persuader de partir. Le dernier recensement de la population à Kirkouk date de 1957. Il montre que les Kurdes étaient en majorité, les Turkmènes venaient en deuxième position et les Arabes en troisième. Après 1980, les Arabes étaient probablement majoritaires car les Kurdes ont détruit les recensements des ménages en 2003. Après le référendum, Kirkouk sera probablement intégré dans la région kurde. Mais les Arabes ne laisseront pas les Kurdes s'échapper de la sorte. Pas plus que les services secrets turcs ou l'Iran. Ce sera pour tous le début d'une période très difficile.
Q: Si le référendum a lieu, comment réagira la Turquie ?
R : Les USa laisseront la Turquie mener des attaques contre le PKK, cela a déjà été discuté. Mais ces attaques ne se justifient pas. La Turquie ne peut pas se débarrasser du PKK ici. Comment le fera-t-elle là-bas ? C'est un terrain difficile. Vous pouvez bombarder les montagnes mais cela n'aura pas d'effet sur ceux qui se cachent dans les grottes des montagnes. Tous ces plans, cette politique, sont erronés et stériles. La Turquie n'a aucun droit sur le nord de l'Irak. Nous leur disons : "Nous allons attaquer votre pays" et quand ils nous avertissent à ce sujet en disant : "Vous devrez alors faire face à des protestations de la frontière irakienne jusqu'à Sivas si vous osez faire cela", nous nous enflammons en disant : "Comment est-ce possible qu'ils nous menacent ?" Mais nous disons que nous allons les attaquer ! Peut-on être plus hostile que cela ? C'est une attitude politique immorale. De même le : "N'allez pas mieux, ne vous enrichissez pas, parce que cela risquerait de réveiller l'appétit de mes Kurdes." Au lieu de cela, la Turquie devrait mettre en place des politiques alternatives et chercher à tirer des bénéfices de ce qui se passe et se passera au nord de l'Irak. Ils n'excluent pas les Turcs. Ils permettent même aux Turcs de chercher du pétrole. Après avoir établi de telles relations économiques dans cette situation politique, allez faire cesser tout cela par le recours aux armes, si vous le pouvez. Ils ont fait preuve de plus d'intelligence que nous."
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