Araf
Sort demain en salle, Araf ou Quelque part entre deux, de Yesim Ostaoğlu :
Zehra et Olgun travaillent tous deux dans la cafétéria d'une station service sur l'autoroute reliant Istanbul à Ankara. Ils cherchent tous deux à rompre la monotonie de leur quotidien en rêvant à quelque chose qui leur permette de s'en échapper. Pour Zehra, c'est le « prince charmant » qui l'emportera au loin. Pour Olgun, c'est le jeu télévisé, auquel il veut s'inscrire, qui lui apportera gloire et fortune. La vie se chargera vite de les ramener à la réalité.
« ARAF signifie purgatoire ou limbes en turc. Un état d’attente entre le ciel et l’enfer. J’ai traduit ‘araf’ en ‘quelque part entre-deux’. Lorsque j’écrivais le scénario, la perception de la vie dans et autour de la station-service m’évoquait les limbes, un état d’attente qui n’est ni l’enfer, ni le paradis ; un état incertain, sans espoir, comme au purgatoire » Yesim Ostaoğlu
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