jeudi, novembre 27, 2008

TV : De l'autre côté, Persépolis, Nelly Amri, Enis Batur

TV : Samedi 29 novembre, à 20h50 sur Canal+ Cinéma : De l'Autre Côté, de Fatih Akin, 2007.

"Malgré les réticences de son fils Nejat, Ali, veuf, décide de vivre avec Yeter, une prostituée d'origine turque comme lui. Mais Nejat, jeune prof d'allemand, se prend d'affection pour Yeter lorsqu'il comprend qu'elle envoie son argent à sa fille en Turquie, pour lui payer des études. La mort accidentelle de Yeter éloigne durablement le père de son fils. Nejat se rend à Istanbul dans l'espoir de retrouver la trace d'Ayten, la fille de Yeter. A Hambourg, Ayten sympathise avec Lotte, une étudiante allemande aussitôt séduite par le charme et l'engagement politique de la jeune Turque. Lotte propose même à Ayten de l'héberger chez elle, malgré les réticences de sa mère, Susanne. Arrêtée et placée en détention, Ayten est finalement reconduite à la frontière puis incarcérée en Turquie. Sur un coup de tête, Lotte décide de tout abandonner et de se rendre en Turquie."



TV

Mercredi 3 décembre à 16h20sur Canal+ : Persépolis, film d'animation de Marjane Satrapi et Vincent Paronnaud, France/USa, 2007.

"Téhéran 1978 : Marjane, huit ans, songe à l'avenir et se rêve en prophète sauvant le monde. Choyée par des parents modernes et cultivés, particulièrement liée à sa grand-mère, elle suit avec exaltation les événements qui vont mener à la révolution et provoquer la chute du régime du Chah.
Avec l'instauration de la République islamique débute le temps des "commissaires de la révolution" qui contrôlent tenues et comportements. Marjane qui doit porter le voile, se rêve désormais en révolutionnaire.
Bientôt, la guerre contre l'Irak entraîne bombardements, privations, et disparitions de proches. La répression intérieure devient chaque jour plus sévère.
Dans un contexte de plus en plus pénible, sa langue bien pendue et ses positions rebelles deviennent problématiques. Ses parents décident alors de l'envoyer en Autriche pour la protéger.
A Vienne, Marjane vit à quatorze ans sa deuxième révolution : l'adolescence, la liberté, les vertiges de l'amour mais aussi l'exil, la solitude et la différence."




Radio

Dimanche 30 novembre à 18h10 sur France Culture : Le Soufisme au féminin, avec Nelly Amri auteur de La Sainte de Tunis (Sindbad, 2008). Cultures d'islam, A. Meddeb.

Le soufisme féminin reste le parent pauvre de la recherche sur la mystique musulmane, et les femmes soufies les absentes de l’histoire. ‘Âisha al-Mannûbiyya (m. 665/1267), incarnant la figure de la parfaite “ravie” en Dieu, qui transgresse les normes et revendique les deux dignités de qutba (pôle spirituel) et de khalîfa (vicaire de Dieu sur terre), témoigne de ce fait fortement de la vitalité et de la richesse des modèles féminins de perfection humaine en islam.

La Dame de Tunis, de son surnom le plus célèbre, est l’une des rares saintes médiévales à être créditée d’un recueil de manâqib (hagiographie), dont la rédaction est attribuée à l’imâm de la mosquée de Manouba (à six kilomètres à l’ouest de Tunis). ‘Âisha a une vingtaine d’années au moment où les Hafsides commencent à gouverner l’Ifriqiya et meurt dix ans avant la fin du règne d’Al-Mustansir (647-675/1249-1277), qui prit officiellement le titre califal et prolongea la période de paix, de sécurité et d’essor économique inaugurée par son père Abû Zakariyya.

Cet ouvrage présente la première traduction en français de l’hagiographie de la sainte, le récit de ses nombreux prodiges, les propos extatiques qui lui sont attribués, ses oraisons et prières, ainsi que les conseils, enseignements et exhortations qu’à titre de testament spirituel elle délivre à ses disciples ou à des personnes qui la sollicitent.
Nelly Amri est historienne et professeur à l’université de la Manouba-Tunis.
Elle a écrit entre autres Les Femmes soufies ou la Passion de Dieu (avec Laroussi Amri, éditions Dangles, Saint-Jean-de-Braye, 1992), Sainteté et société. Contribution à l’histoire religieuse et sociale de l’Ifriqiya hafside (2e éd., Tunis-Beyrouth, 2006, en arabe), Le Culte des saints en islam : les messagers de l’espérance. Sainteté et eschatologie au Maghreb aux XIVe et XVe siècles (Cerf, Paris, 2008), Le Soufisme en Ifriqiya à l’époque médiévale (Contraste Editions, Tunis, 2008, en arabe) et a codirigé avec Denis Gril le volume Saint et sainteté dans le christianisme et l’islam. Le regard des sciences de l’homme (Maisonneuve et Larose, Maison méditerranéenne des sciences de l’homme, Paris, 2007).




Jeudi 4 décembre à 21h00 sur France Culture : Enis Batur, poète, romancier, essayiste et éditeur. Affinités électives, Francesca Isidori.

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