Reportage
Le numéro de Paris-Match de cette semaine publie deux reportages sur l'Irak : un consacré à Jalal Talabani, et sa curieuse vie à Bagdad, où Mam Jalal fait son numéro de charme appelant le journaliste "mon jeune ami" et jurant que sa seule ambition dans la vie était de "devenir professeur d'université". Versons une larme sur les vocations contrariées... :) Il fait aussi une analyse sans indulgence de la bêtise des forces d'occupation américaine, qui ont vraiment tout fait pour que la libération tourne au fiasco, mais pointe aussi les miliciens arabes de tous les pays qui ont infiltré l'Irak.
L'autre est en fait une interview de Munkiss al-Farûn, le procureur général au procès de Saddam, celui qui a menacé de quitter la salle d'exécution (et donc de la sursoir) si l'assistance ne se calmait pas. Interview très fine, profonde, d'un avocat qui est homme de droit et humaniste, qui visiblement met un point d'honneur, ou de conscience, quel que soit ce qu'il pense de son accusé, à nouer un certain lien avec un homme dont il a réclamé l'exécution. A la fin, quand le journaliste lui demande qui était Saddam Hussein : "Un homme doté d'une étrange personnalité, quelqu'un qui a souvent prononcé les mots "pitié" et "compassion" mais n'en a jamais fait preuve à l'égard de son peuple."
L'autre est en fait une interview de Munkiss al-Farûn, le procureur général au procès de Saddam, celui qui a menacé de quitter la salle d'exécution (et donc de la sursoir) si l'assistance ne se calmait pas. Interview très fine, profonde, d'un avocat qui est homme de droit et humaniste, qui visiblement met un point d'honneur, ou de conscience, quel que soit ce qu'il pense de son accusé, à nouer un certain lien avec un homme dont il a réclamé l'exécution. A la fin, quand le journaliste lui demande qui était Saddam Hussein : "Un homme doté d'une étrange personnalité, quelqu'un qui a souvent prononcé les mots "pitié" et "compassion" mais n'en a jamais fait preuve à l'égard de son peuple."
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