Harry Potter û Mirê dureh
Petit essai de traduction du titre du dernier HP... Faisant partie des Harrypotteromaniaques, j'ai naturellement reçu le mien hier, et j'ai déjà largement entamé le bouquin (jusqu'au dernier tiers en fait). Il va quand même falloir m'arracher aux pages pour le déjeuner en famille dominical, mais je compte bien le terminer ce soir... ça évitera au moins aux lecteurs estivaux de la bibliothèque de l'institut de se faire bouffer s'ils osent me demander un bouquin alors que je serais plongée en plein dans une engueulade Snape-Potter...
Cela dit, si j'en parle, c'est aussi parce que ce bouquin, qui est traduit en autant de langues que Tintin, et même en grec ancien, en latin, en gaélique... l'est-il en kurde ? Si non, que font les traducteurs kurdes ? Parce que s'il y a moyen de se faire des couilles en or c'est bien en traduisant la série... Et quand on voit le nombre de mômes qui se mettent à l'anglais uniquement pour pouvoir bouquiner un peu le dernier en atendant de le lire en français, on peut supposer que ça ferait un grand pas pour la lecture des jeunes Kurdes...
De ce que je vois sur la littérature de jeunesse pour les Kurdes, ben, elle semble assez inexistante. Il y a une foule de bouquins pour jeunes enfants, des livres d'images, des abécédaires. Il y a aussi pas mal de romans en kurde pour adultes. Mais entre, la littérature pour pré-ados, ados, semble correspondre au néant. A part quelques souvenirs de jeunesse, racontant invariablement l'enfance d'un jeune Kurde d'il y a 30 ou 40 ans, comme Mahmud Baksi, et qui ne doivent guère passionner les jeunes contemporains...
Donc en attendant un auteur kurde un peu captivant pour la jeunesse, ils feraient mieux de traduire les 6 tomes... Surtout que trouver les mots ou les inventer pour dire "Muggles", "Mudblood", "Sorting Hat", etc, ça doit être un vrai plaisir pour un traducteur... Déjà voyons ce que donneraient les titres en kurde :
1. Harry Potter û Cewarê fîlozof
2. Harry Potter û Odeya Siran
3. Harry Potter û girtiyê Azkaban
4. Harry Potter û camê agir
5. Harry Potter û komela Zimrûd.
6. Harry Potter û Mîrê dureh
Essai rapide, toutes les suggestions/corrections sont les bienvenues... en attendant qu'un courageux se mette à traduire tous les tomes...
Cela dit, si j'en parle, c'est aussi parce que ce bouquin, qui est traduit en autant de langues que Tintin, et même en grec ancien, en latin, en gaélique... l'est-il en kurde ? Si non, que font les traducteurs kurdes ? Parce que s'il y a moyen de se faire des couilles en or c'est bien en traduisant la série... Et quand on voit le nombre de mômes qui se mettent à l'anglais uniquement pour pouvoir bouquiner un peu le dernier en atendant de le lire en français, on peut supposer que ça ferait un grand pas pour la lecture des jeunes Kurdes...
De ce que je vois sur la littérature de jeunesse pour les Kurdes, ben, elle semble assez inexistante. Il y a une foule de bouquins pour jeunes enfants, des livres d'images, des abécédaires. Il y a aussi pas mal de romans en kurde pour adultes. Mais entre, la littérature pour pré-ados, ados, semble correspondre au néant. A part quelques souvenirs de jeunesse, racontant invariablement l'enfance d'un jeune Kurde d'il y a 30 ou 40 ans, comme Mahmud Baksi, et qui ne doivent guère passionner les jeunes contemporains...
Donc en attendant un auteur kurde un peu captivant pour la jeunesse, ils feraient mieux de traduire les 6 tomes... Surtout que trouver les mots ou les inventer pour dire "Muggles", "Mudblood", "Sorting Hat", etc, ça doit être un vrai plaisir pour un traducteur... Déjà voyons ce que donneraient les titres en kurde :
1. Harry Potter û Cewarê fîlozof
2. Harry Potter û Odeya Siran
3. Harry Potter û girtiyê Azkaban
4. Harry Potter û camê agir
5. Harry Potter û komela Zimrûd.
6. Harry Potter û Mîrê dureh
Essai rapide, toutes les suggestions/corrections sont les bienvenues... en attendant qu'un courageux se mette à traduire tous les tomes...
J'imagine le nombre d'heures de travail!!
RépondreSupprimerD'un autre côté il faut bien maîtriser la langue pour se lancer dans un tel projet.Et puis traduire en quoi?
Badînî?Soranî?Zaza?etc...
Mais c'est vrai que c'est dommage...
Je ne pense pas que la diversité des langues soit un véritable problème... je veux dire que chaque langue mérite son traducteur ! En Espagne on ne se gêne pas pour traduire simultanément en castillan, basque, catalan, etc.
RépondreSupprimerLe problème c'est que malheureusement beaucoup de kurdes manifestent peu d'intérêt pour leur langue,surtout dans la diaspora.Et les jeunes en particulier...
RépondreSupprimerDonc si la traduction en kurde d'une certaine littérature de jeunesse peut susciter cet intérêt pour leur langue maternelle,il faut alors encourager des traducteurs et leur donner les moyens.
Puisque les suggestions/corrections sont les bienvenues,j'aimerais faire une petite remarque concernant la traduction du titre du premier HP.
RépondreSupprimerNe serait-il pas préférable de traduire "kevirê fîlozof" par "berê fîlozof"?
Il me semble que "kevir" désigne plutôt un rocher alors que le mot caillou se traduit par "ber".
Qu'en penses-tu?
Et même je crois que je vais mettre cewar, car en fait cette "pierre" est tout de même plus proche d'une pierre précieuse que d'un vulgaire caillou, c'est la pierre suprême des alchimistes.
RépondreSupprimerJe ne connaissais pas le mot "cewar",mais c'est effectivement une pierre particulière dont il s'agit dans le premier HP.Donc si "cewar" est une meilleure traduction du "caillou" en question dans HP,alors allons-y pour "cewarê fîlosof".
RépondreSupprimercewar, ou cewhar, veut dire pierre précieuse, gemme (ça vient de l'arabe); ça veut dire aussi "essence" (en alchimie). D'ailleurs ce mythe de la Pierre philosophale nous est venu d'Orient via les alchimistes du Moyen-Orient, précisément.
RépondreSupprimerMerci pour les précisions.
RépondreSupprimerEn fait comme beaucoup de kurdes j'ai un vocabulaire assez rudimentaire qui se limite aux mots les plus courants et utilisés dans la vie de tous les jours.Une fois qu'on entre dans des termes plus techniques ou moins couramment utilisés,la pratique du kurde devient plus hésitante et plus difficile.
Quant aux Sorani et autres dialèctes kurdes,j'en parle pas,je crois que je comprendrais mieux le chinois!
Bah c'est parce que j'aime la vieille poésie kurde que je connais pas mal de mots arabo-persans, toujours en rapport avec le soufisme. Je dois dire que mon vocabulaire kurde en transactions bancaires, par exemple, est bcp plus limité !
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