Les congressistes sont arrivés vers 7 h. Auparavant, j'avais eu le temps de faire connaissance avec les gens de l'université de Duhok, dont les étudiants, tous mignons, qui ont tenu absolument à ce qu'on soit pris ensemble en photo, c'est-à-dire une fois en groupe et ensuite yek bi yek, un par un avec moi. "Vous me prenez pour le Père Noël !" L'un d'eux m'a sorti tout son vocabulaire français, à savoir 'bonjour', 'bonsoir', 'tu es française', 'tu es très jolie'. Comme j'ai déjà entendu ça dans le lycée de Monseigneur, j'avais envie de lui demander où il avait appris le français, ou alors ils ont tous le même manuel à Duhok.



Bref, dès que je me suis trouvée entre les mains des Kurdes, je me suis sentie bien. Ils sont mignons, souriants, ils m'éclatent et me reposent : ça apporte de l'eau, du thé, des gâteaux, ça écrit des poèmes dédicacés et soigneusement retranscrits en kurde latin, des Kurdes, quoi…

Demain, speech à 9 h, comme à cette heure-là mon cerveau dort encore, ça va être brillant...



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