Erbil
Devant la nouvelle place aux fontaines je tombe sur la fin d'un marché, populaire, avec plein de Bengali qui se retrouvent entre eux, des Kurdes de partout, des costumes gris, beige, noir, des keffieh rouge, noir, vert, de tout, et naturellement appareil photo en main je me fais interpeller plusieurs fois (bien que j'essaie d'être discrète) : Pourquoi je ne les prends pas, eux ? Et ce qu'ils veulent c'est une photo où on est ensemble, sur la photo, ils hèlent un tiers et voilà.
Ce marché là devant le Nishtiman Center, m'a fait plaisir, c'est comme un pied de nez à tous ces prétentieux "center" vitrines du New Dubai, où, rien qu'à regarder les vitrines on meurt d'ennui. Devant, sur la place, on vend du fromage, des légumes, de la paille, des bricoles, c'est la vie.
Dîner ensuite dans un restaurant à côté. Le garçon et le patron tout content que je parle kurde (contrairement à Suleïmanieh, les gens d'Erbil ne font pas mine de ne pas comprendre quand ils entendent du kurmandji). Ils me demandent si je suis 'mamoste'. Je renonce à expliquer mes véritables activités et je dis oui, en littérature kurde. Le garçon me demande si je parle arabe aussi. Non. Le patron, encore plus content, ordonne d'aller me chercher de l'eau un soda ce que je veux.
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