Longue vie au Président Apo et mort pour tous les autres
La cour de Silêmanî a reconnu coupables les 7 accusés de l'assassinat de Kemalê Sor, membre du PWD assassiné l'année dernière par un commando du PKK, au Kurdistan d'Irak. Il avait pour crime aux yeux du PKK d'avoir quitté ce parti et d'avoir fondé une branche politique pour les Kurdes de Syrie, ce qui lui avait valu l'insigne honneur d'être inscrit sur la Liste noire du parti.
Ils ont été condamnés à perpétuité.
Selon le journal kurde Midyam, en entendant leur condamnation, les assassins ont chanté : "Vive le PKK ! Vive Serok Apo !" (source Kurdmedia.com)
Comme ça, c'est clair. A l'heure où le PKK se défend d'avoir tué Kani Yilmaz et son second en invoquant des "querelles internes", ou bien les Apocî accusant les Turcs, la CIA, le MOSSAD, enfin tout ce que l'on veut, l'attitude de ce commando là et son enthousiasme militant a au moins le mérite de la franchise. Pas sûr que cela tombe au bon moment pour Karayilan : on attend avec curiosité l'arrestation des coupables, et de savoir s'ils vont chanter aussi les louanges d'un parti qui finit par avoir plus de sang kurde que turc sur les mains et du Soleil de l'Humanité qui ne supporte guère qu'on lui fasse de l'ombre.
Mais il est dans la logique fatale et "interne" (mot que Karayilan semble affectionner) qu'un parti totalitaire ait surtout pour but d'éliminer les opposants de son propre peuple ou groupe, plutôt que l'ennemi lointain, déclaré, et avec qui il est fructueux de collaborer finalement, ici l'aile belliciste de la Turquie.
Donc, longue à Apo, longue vie au PKK, et mort pour tous les autres, car un Kurdistan où la parole et les corps seraient libres sonnerait bien le glas du PKK. A ce point de déréliction, ce parti n'a plus d'autre choix que de disparaître, décliner ou de tenter désespérément de "durer" en abattant tout ce qui bouge autour de lui. En ayant rien d'autre en objectif que sa propre survie.
Ils ont été condamnés à perpétuité.
Selon le journal kurde Midyam, en entendant leur condamnation, les assassins ont chanté : "Vive le PKK ! Vive Serok Apo !" (source Kurdmedia.com)
Comme ça, c'est clair. A l'heure où le PKK se défend d'avoir tué Kani Yilmaz et son second en invoquant des "querelles internes", ou bien les Apocî accusant les Turcs, la CIA, le MOSSAD, enfin tout ce que l'on veut, l'attitude de ce commando là et son enthousiasme militant a au moins le mérite de la franchise. Pas sûr que cela tombe au bon moment pour Karayilan : on attend avec curiosité l'arrestation des coupables, et de savoir s'ils vont chanter aussi les louanges d'un parti qui finit par avoir plus de sang kurde que turc sur les mains et du Soleil de l'Humanité qui ne supporte guère qu'on lui fasse de l'ombre.
Mais il est dans la logique fatale et "interne" (mot que Karayilan semble affectionner) qu'un parti totalitaire ait surtout pour but d'éliminer les opposants de son propre peuple ou groupe, plutôt que l'ennemi lointain, déclaré, et avec qui il est fructueux de collaborer finalement, ici l'aile belliciste de la Turquie.
Donc, longue à Apo, longue vie au PKK, et mort pour tous les autres, car un Kurdistan où la parole et les corps seraient libres sonnerait bien le glas du PKK. A ce point de déréliction, ce parti n'a plus d'autre choix que de disparaître, décliner ou de tenter désespérément de "durer" en abattant tout ce qui bouge autour de lui. En ayant rien d'autre en objectif que sa propre survie.
'Stupidity, however, is not necessarily a inherent trait.'
Albert Rosenfield.
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