Exposition : La céramique ottomane d'Iznik
C'est la plus belle réussite de l'art ottoman et une des merveilles d' l'art islamique. La céramique d'Iznik se montre au Musée d'Ecouen, qui possède une collection des plus riches :
En parallèle, le catalogue complet de toutes les pièces du musée, par Frédéric Hitzel et Mireille Jacotin : Céramiques ottomanes d'Iznik.
Rien à voir avec les Kurdes ? Pas sûr... Car Diyarbakir, au XVIème siècle, fut sans doute à l'origine d'une production de carreaux de céramiques, dans la lignée des fameuses productions ottomanes d'Iznik. On a retrouvé de ces carreaux non seulement dans cette ville, mais aussi à Van et Erzouroum. Une tradition orale lui attribue également une production de pièces de formes, " un groupe de plats exécutés à la manière de Damas ",dont les pièces qui nous sont parvenues sont sans doute dissimulées dans les collections sous une mauvaise classification. Dans la première moitié du XVIème siècle, le décor est en cuerda seca et peint sous glaçure. Dans la seconde moitié du siècle, le décor, assez chargé et toujours peint sous glaçure, se rapproche du style d'Iznik, avec des bleus plus vifs, un rouge en relief et une épaisse glaçure craquelée.
(source : Julian Raby: Diyarbakir, a rival to Iznik: A sixteenth century tile industry in eastern Anatolia, Verlag Ernst Wasmuth, 1978, et Jean Soutielle, La Céramique islamique, Fribourg, 1985).
"Iznik, l'aventure d'une collection. Les céramiques ottomanes du musée national de la Renaissance.
Château d'Ecouen (95)
Tous les jours sauf mardi, de 9h30 àc12h45 et de 14h à 17h15
Château d'Ecouen (95)
Tous les jours sauf mardi, de 9h30 àc12h45 et de 14h à 17h15
En parallèle, le catalogue complet de toutes les pièces du musée, par Frédéric Hitzel et Mireille Jacotin : Céramiques ottomanes d'Iznik.
Rien à voir avec les Kurdes ? Pas sûr... Car Diyarbakir, au XVIème siècle, fut sans doute à l'origine d'une production de carreaux de céramiques, dans la lignée des fameuses productions ottomanes d'Iznik. On a retrouvé de ces carreaux non seulement dans cette ville, mais aussi à Van et Erzouroum. Une tradition orale lui attribue également une production de pièces de formes, " un groupe de plats exécutés à la manière de Damas ",dont les pièces qui nous sont parvenues sont sans doute dissimulées dans les collections sous une mauvaise classification. Dans la première moitié du XVIème siècle, le décor est en cuerda seca et peint sous glaçure. Dans la seconde moitié du siècle, le décor, assez chargé et toujours peint sous glaçure, se rapproche du style d'Iznik, avec des bleus plus vifs, un rouge en relief et une épaisse glaçure craquelée.
(source : Julian Raby: Diyarbakir, a rival to Iznik: A sixteenth century tile industry in eastern Anatolia, Verlag Ernst Wasmuth, 1978, et Jean Soutielle, La Céramique islamique, Fribourg, 1985).
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