Le 17 juillet, Dogu Perincek, le leader de l'IP (petit parti de la gauche turque) a révélé qu'un accord aurait été conclu entre la Turquie et les US. Cet accord prévoit que le Kurdistan de Turquie bénéficiera (dans quatre ans ?) d'un statut fédéral semblable à celui du Kurdistan d'Iraq, lequel serait débarrassé des troupes turques dans les quatre mois à venir. (source PUK ANBA, www.puk.org) La Turquie de plus ne pourrait pourchasser les derniers représentants de la guérilla du PKK en Iraq sans l'accord des USA, ce qui n'a guère d'importance, vu que les USA semblent de toute façon décidés à s'en débarrasser avant (AFP).
En final, si ce plan s'applique, qu'aurait-on ? Les Kurdes du nord comme du sud protégés par le bouclier américain et enfin débarrassés de leur problème turc". Evidemment, devant la menace croissante de l'hostitlité des chiites d'Iraq plus celle des autres nations arabes, les Américains ont tout intérêt à s'appuyer dans la région sur les trois peuples non-arabes et non anti-US du Moyen-Orient : les Israéliens, les Kurdes et les Turcs, en gros, une coalition de trois pays fondamentalement anti-islamistes et ayant tout intérêt à se serrer les coudes devant l'agitation qui ne va pas manquer de s'étendre au sud. Quant à l'Iran, il est encore trop tôt pour savoir s'il va finalement choisir de détendre ses relations avec les US ou bien travailler en sous-main l'opposition chiite du Golfe (ou les deux en même temps).
D'ailleurs les Kurdes pourraient être des partenaires précieux pour les Israéliens et les Turcs, en ce qui concerne la normalisation des relations entre les états qui leur sont hostiles. En effet, pour des raisons différentes, la Turquie et Israël sont assez coupés du monde arabo-musulman, jusqu'ici la greffe a eu du mal à prendre, c'est le moins qu'on puisse dire et il semble qu'ils aient aussi du mal à les comprendre et à s'en faire entendre. Or les Kurdes, malgré ou à cause de leur lutte continue, connaissent très bien les peuples de la région qui les ont si constamment occupés. Ils pourraient finalement s'avérer des intermédiaires précieux en leur servant de drogmans dans un monde encore très tribal, en somme.
En final, si ce plan s'applique, qu'aurait-on ? Les Kurdes du nord comme du sud protégés par le bouclier américain et enfin débarrassés de leur problème turc". Evidemment, devant la menace croissante de l'hostitlité des chiites d'Iraq plus celle des autres nations arabes, les Américains ont tout intérêt à s'appuyer dans la région sur les trois peuples non-arabes et non anti-US du Moyen-Orient : les Israéliens, les Kurdes et les Turcs, en gros, une coalition de trois pays fondamentalement anti-islamistes et ayant tout intérêt à se serrer les coudes devant l'agitation qui ne va pas manquer de s'étendre au sud. Quant à l'Iran, il est encore trop tôt pour savoir s'il va finalement choisir de détendre ses relations avec les US ou bien travailler en sous-main l'opposition chiite du Golfe (ou les deux en même temps).
D'ailleurs les Kurdes pourraient être des partenaires précieux pour les Israéliens et les Turcs, en ce qui concerne la normalisation des relations entre les états qui leur sont hostiles. En effet, pour des raisons différentes, la Turquie et Israël sont assez coupés du monde arabo-musulman, jusqu'ici la greffe a eu du mal à prendre, c'est le moins qu'on puisse dire et il semble qu'ils aient aussi du mal à les comprendre et à s'en faire entendre. Or les Kurdes, malgré ou à cause de leur lutte continue, connaissent très bien les peuples de la région qui les ont si constamment occupés. Ils pourraient finalement s'avérer des intermédiaires précieux en leur servant de drogmans dans un monde encore très tribal, en somme.