Un ensemble d'éditoriaux intéressants sur le site du Turkish Daily News, aujourd'hui, montre bien que le pays le plus troublé, le plus déstabilisé par l'après-guerre est bien la Turquie, atteinte au coeur de ses alliances, de ses certitudes politiques, et se trouvant obligée, depuis quelques mois, de régler des questions qu'elle avait constamment tenté de nier ou d'étouffer depuis des décennies (et disons même depuis 1923). Or ce temps de remises en question et d'affrontements ouverts ne peut être que bénéfique dans un pays qui étouffe et se sclérose de ses non-dits. Il serait dommage que que ce soit une fois de plus le statu-quo qui l'emporte. Il est temps que la Turquie règle enfin "son" problème avec les Kurdes, peut-être dans la même foulée, sera-t-elle mûre pour affronter ensuite "son" complexe arménien, sans laisser davantage les autres nations s'en mêler à sa place ?
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