Tom Clancy part en guerre contre les Kurdes
Après Game of Thrones vs Turcité indignée, voilà que le second conflit diplomatique de la semaine oppose Ubisopft au Gouvernement Régional du Kurdistan et pas seulement lui, sur ce coup-là, tous les Kurdes, hormis ceux du PKK qui n'aiment pas ce drapeau, pourraient porter plainte pour "atteinte à la kurdicité".
Dans Rudaw, le journaliste Wladimir Van Wilgenburg nous apprend en effet que le département des Relations étrangères du Kurdistan s'est fâché contre Ubisoft, 3ème éditeur de jeux vidéo au monde et entreprise française, dont le nom, paraît-il, est l'acronyme de l'Union des Bretons Indépendants, s'il faut en croire wikipedia. Si c'est le cas, bravo les Bretons, eux qui adorent comparer leurs misères à ceux des Kurdes, des Berbères et des derniers Amérindien et tout ça…
L'éditeur de Prince of Persia, Assassin's Creed, de Lapin crétin et de Splinter Cell doit en effet sortir un nouveau volet de Splinter Cell et des aventures de Tom Clancy pour 2013 : Splinter Cell Blacklist. Le synopsis n'a pas dû donner mal au crâne au scénariste : Un groupe de nations voyous (Rogue Nations) préparent une série d'attentats aux États-Unis et voilà :
Dans Rudaw, le journaliste Wladimir Van Wilgenburg nous apprend en effet que le département des Relations étrangères du Kurdistan s'est fâché contre Ubisoft, 3ème éditeur de jeux vidéo au monde et entreprise française, dont le nom, paraît-il, est l'acronyme de l'Union des Bretons Indépendants, s'il faut en croire wikipedia. Si c'est le cas, bravo les Bretons, eux qui adorent comparer leurs misères à ceux des Kurdes, des Berbères et des derniers Amérindien et tout ça…
L'éditeur de Prince of Persia, Assassin's Creed, de Lapin crétin et de Splinter Cell doit en effet sortir un nouveau volet de Splinter Cell et des aventures de Tom Clancy pour 2013 : Splinter Cell Blacklist. Le synopsis n'a pas dû donner mal au crâne au scénariste : Un groupe de nations voyous (Rogue Nations) préparent une série d'attentats aux États-Unis et voilà :
C'est en regardant ce trailer que des Kurdes se sont étranglés car dans le bastion des terroristes s'affiche un beau drapeau du Kurdistan (très exactement à 4' 20 et 4' 21, oui j'ai fait comme la commission des Turcs outragés par GoT, j'ai vérifié ; heureusement que le trailer dure moins longtemps que la Saison de GoT parce que quel ennui…).
C'est ainsi que, soit alerté par des videogamers kurdes, soit lui-même grand amateur des aventures de Tom Clancy, le ministre des Affaires étrangères kurdes, Falah Mustafa Bakir a écrit une lettre furibarde au département de la communication d'Ubisoft (US). Son directeur, Michael Burk a promis que le drapeau serait enlevé dans la version finale, et qu'ils n'avaient jamais eu l'intention d'introduire dans les esprits une confusion possible entre le symbole du drapeau kurde et les motivations des méchants terroristes, mais alors, pas du tout. On pourrait quand même se demander quelle intention ils avaient eu en tête à l'origine.
Mais à cela, Scott Lee, directeur artistique d'Ubisoft à Toronto, fournit l'explication qui aurait dû sauter aux yeux de tous les Kurdes, voyons : Le graphisme des scènes s'inspire des villages actuels dans les montagnes du Kurdistan "rural". Les terroristes ont chassé les villageois et utilisent cette bourgade comme repère, car son "camouflage naturel" en fait un camp d'entraînement clandestin idéal. Pourquoi les terroristes ont gardé le drapeau kurde accroché bien en vue ? Ben justement par par souci de "camouflage", insiste Scott Lee qui explique avoir eu le souci de juxtaposer armes lourdes et éléments militaires intensifs dans un décor civil, innocent, champêtre, quoi. Tout juste si on ne fait pas enfiler aux "terroristes" şalwar et puşuk.
Mais cela n'a pas calmé les Kurdes qui ont ouvert une page de protestation sur facebook, laquelle indique qu'être la plus grande nation sans État au monde n'en fait pas forcément des terroristes. Ou alors, on pourrait croire qu'avoir été l'allié des USA dans la guerre contre l'Irak en 2003 (comme le rappelle Falah Mustafa Bakir dans sa lettre) en fait effectivement une "nation voyou".
Mais à cela, Scott Lee, directeur artistique d'Ubisoft à Toronto, fournit l'explication qui aurait dû sauter aux yeux de tous les Kurdes, voyons : Le graphisme des scènes s'inspire des villages actuels dans les montagnes du Kurdistan "rural". Les terroristes ont chassé les villageois et utilisent cette bourgade comme repère, car son "camouflage naturel" en fait un camp d'entraînement clandestin idéal. Pourquoi les terroristes ont gardé le drapeau kurde accroché bien en vue ? Ben justement par par souci de "camouflage", insiste Scott Lee qui explique avoir eu le souci de juxtaposer armes lourdes et éléments militaires intensifs dans un décor civil, innocent, champêtre, quoi. Tout juste si on ne fait pas enfiler aux "terroristes" şalwar et puşuk.
Mais cela n'a pas calmé les Kurdes qui ont ouvert une page de protestation sur facebook, laquelle indique qu'être la plus grande nation sans État au monde n'en fait pas forcément des terroristes. Ou alors, on pourrait croire qu'avoir été l'allié des USA dans la guerre contre l'Irak en 2003 (comme le rappelle Falah Mustafa Bakir dans sa lettre) en fait effectivement une "nation voyou".
Commentaires
Enregistrer un commentaire