Radio : arméniens
Du lundi 6 novembre au vendredi 10, sur France Culture à 16h : SUR LES DOCKS / L'HEURE DU DOCUMENTAIRE :Turquie/Arménie, octobre 2006 : esquisse d'un dialogue. Producteur coordonnateur : Pierre Chevalier, Producteur délégué : Hayati Basarslan.< "Une série de documentaires d'Hayati Basarslan, Jean Kéhayan et Vanessa Nadjar C'est une rencontre entre un Turc et un Arménien. C'est une enquête, une quête de vérité. Tous deux -- le Turc, qui appartient au peuple des bourreaux comme l'Arménien qui appartient à celui des victimes -- ont été tenus par leurs parents dans l'ignorance de ce passé traumatisant. La question était même taboue dans leurs familles. Le jeune Turc a 37 ans, l'Arménien 65. Ils se sont rencontrés en exil en France et ont décidé de parler ensemble de cette terre où leurs ancêtres ont tué et souffert, pour retrouver ensemble la mémoire. Leur périple les conduit à Kharpouth : le berceau de la famille de Jean Kehayan ; en passant par Istanbul : où ils vont rencontrer des éditeurs, des chercheurs et des politiques qui tentent de parler autrement de la question arménienne et qui travaillent sur le sujet. Ensuite ils vont se rendre à Trabzon : en 1915 cette ville comptait 35000 Arméniens, aujourd'hui il n'en reste plus un seul. A cette époque un nombre important d'Arméniens se serait converti à l'islam pour échapper à des vagues de massacres d' " infidèles ". A en croire les habitants, ils seraient trente mille aujourd'hui, répartis dans plusieurs villages, refusant le mariage mixte et amorçant un mouvement de retour à Trabzon avec des revendications culturelles après des décennies de brimades. Il s'agira de voir avec eux s'ils ont le même destin que les Arméniens de la diaspora ... De ce voyage et de ces deux quêtes parallèles et intimes pourra peut-être sortir comme un chant d'espoir à la réconciliation. "Joseph Confavreux.
extraordinaire ce voyage au pays de ses ancêtres, je suis restée émue et très touchée....bravo jean, j'aimerai vous atteindre...pour vous dire tout ÇA de vive voix,
RépondreSupprimerde montréal avec amour
mirella