Roman de Baïbars : La Chevauchée des fils d'Ismaïl
Avec La Chevauchée des fils d'Ismaïl, consacré pour une bonne partie aux exploits des Ismaéliens, nous voyons que le pouvoir du roi ayyoubide, en apparence des plus inactifs, s'exerce à maintenir l'équilibre entre de puissantes coalitions qui en principe unis pour combattre le chrétien n'en agissent pas moins entre elles comme des factions rivales se disputant la succession d'El-Sâleh. Si le Sultan passe son temps en oraisons avec des religieux, parfois mentionnés comme étant "kurdes ayyoubides" (ce qui montre qu'au rebours des Turcs, les Kurdes, s'ils sont estampillés "ayyoubide" c'est-à-dire d'une bonne famille, ne sont pas uniquement membres de l'exécutif et du militaire) ou bien à être saisi de transes au Conseil et à se perdre en propos énigmatiques tout en réprimandant son vizir de la main droite, ce bon Chahîn, pour tout ce qui va de travers dans le monde, son impuissance apparente, voire même le masque de gâteux faiblard qu'il offre à ses émirs sert à contenir les appétits des Kurdes et les Mamelouks, qui nous l'avons vu, ne peuvent pas se sentir, et protéger ainsi le royaume de la fitna, la guerre entre musulmans, qui est constamment présentée comme la pire chose qui puisse arriver au Dar al-Islâm, et qui bien sûr ne cesse de menacer ou d'éclater franchement. Pour le moment, c'est un statu-quo incertain qui prédomine autour de la personne d'El-Sâleh, les Turcs comme les Kurdes trouvant intérêt à le laisser sur le trône (évidemment ils ne pourraient pas le renverser s'il le voualaient, puisque "l'Boss Sâleh c'est le matou de tous les matous, le grand chat", mais bon à part Otmân, peu sont au courant).
Mais ce quatrième tome montre plus en détail les agissements et la force impétueuse, un brin gênante, des Ismaéliens et de leurs rapports pas très nets avec le pouvoir légitime du Caire. Car dans l'histoire ils ne sont nullement chargés de la légende noire des Assassins drogués et manipulés que leur a faite Marco Polo. Bien implantés dans les montagnes du nord de la Syrie, s'exprimant dans un parler paysan très savoureux, les fidaouis du roman n'ont rien de fanatiques ou de mystiques en armes: Ce sont de rustiques montagnards, bâtis comme des géants, à la force surhumaine, léonine, et cet aspect démesuré, cet hubris dans la bravoure et l'enthousiasme envers Baïbars sont un signe que ces Combattants là frôlent souvent la force illégitime, non civilisée, des nomades et des Bédouins. Même leurs filles chevauchent tout armées en espérant rencontrer un autre champion, fût-il chrétien ou musulman, afin de le défier et de lui faire mordre la poussière.
Historiquement la présence de ces Ismaéliens ou Nizarites dans les montagnes syriennes (surtout du côté de Hamât) est le fait d'un schisme autour d'une querelle de succession. En 1094, après la mort du calife fatimide d'Egypte al-Mustansîr (à cette époque les Fatimides étaient les leaders de l'Isma'iliya), il y eut conflit entre ses deux fils, Nizâr et Ahmad. Le premier qui était l'aîné, fut appuyé par Hassan-i-Sabbah, le fameux chef d'Alamut et les Ismaéliens d'Iran. Cela ne l'empêcha pas de perdre et de finir emmuré par son cadet, mais du coup il y eut scission entre les Fatimides d'Egypte et de Syrie et les "gens de Nizar", qui se tournèrent vers Alamut, Hassan-i Sabbah s'étant proclamé chef de l'Isma'iliyya, puisque Ahmad al-Musta'li, le fils chanceux d'al-Mustansir n'était à ses yeux qu'un usurpateur. Les émissaires d'Alamut envoyèrent nombre de missionnaires et de fidaouis au Proche-Orient mais ne purent réellement se maintenir que dans des djébels de Syrie, où tantôt alliés aux Francs tantôt aux émirs et atabegs syriens, ils finirent par garder quelques forteresses à Hamât, Kadmûs, Masyaf. Le chef syrien des Nizarî était toujours vassal, en principe, du Vieux d'Alamut. Cela n'empêcha pas les plus indépendants de prendre quelque distance avec le siège central : ainsi le fameux Rashîd al-Dîn Sinân, qui donna tant de fil à retordre à Saladin en lui envoyant ses fidaouis aux trousses, dut échapper lui-même à quelques tentatives d'assassinat de la part des gens d'Alamut.
Dans le roman, la querelle brouillonne et puérile des deux fils de Jamr, se chamaillant comme deux gamins pour la chakriyyah (une arme redoutable qui d'un homme peut en faire deux) du père, alors qu'ils sont prêts même à abandonner tout le reste, citadelles, anneau magique et pouvoir pour l'objet qu'ils convoitent tous les deux (dans quelle mesure la chakriyya n'est d'ailleurs désirée que parce que l'autre la veut ?), est volontairement présentée comme futile voire incompréhensible aux yeux des autres musulmans, qui n'arrivent pas à leur faire entendre raison, mais c'est peut-être aussi une satire de ces histoires compliquées de succession entre branche aînée et cadette qui jalonnent toute l'histoire du chiisme, et particulièrement celle de l'Ismaélisme, lequel naquit d'une querelle de succession après la mort de l'Imam Jaffar (entre son fils cadet et son petit-fils, issu d'un aîné d'abord désigné puis mort prématurément) et enfin entre les Nizarites et les Mustaéliens.
Les rapports entre les Ismaéliens et El-Sâleh sont moins conflictuels dans le roman que la guerre assez dure qui eut lieu entre Saladin et Rashîd al-Dîn par exemple : trois tentatives d'assassinat d'un côté et siège des forteresses nizarîtes de l'autre, jusqu'à ce qu'une trêve fut instaurée bon gré mal gré, mais Salâh al-Dîn resta toujours un peu paranoïaque concernant ce groupe dissident (et certaines anecdotes, comme celle du poignard qu'il trouva sous son oreiller, visant à démontrer la capacité d'infiltration de son entourage le plus intime par les fidaouis peuvent expliquer cela) et sous le règne de ses successeurs ayyoubides, les Ismaéliens continuèrent de jouer leur propre partie, tantôt proche des Francs, tantôt des sunnites, et continuèrent de pratiquer les attentats punitifs sur les souverains ou les personnalités gênantes.
Dans le roman, il n'y a pas d'ambiguité sur l'engagement des Ismaéliens contre les Croisés. Il est vrai que la vision ottomane du conteur est forcément plus manichéenne qu'au XII° siècle où il semble souvent que la haine politique entre chiites et sunnites est plus virulente qu'entre chrétiens et musulmans. Les "fils d'Ismaïl" sont de bons musulmans, simplement ils ont une tendance à menacer quiconque contrarie leurs projets et ne respectent ni vizir, ni cadi, ni gouverneur ayyoubides. Seul le sultan El-Sâleh réussit à les mater de façon assez spectaculaire, par exemple quand Ismaïl fait sa forte tête durant l'arbitrage où le roi le remet à sa place à la façon d'un Gandalf engueulant Bilbo au début du Fellowship of the Ring ("- Bilbo Baggins ! Do not take me for a conjurer of cheap tricks !" )
"- Par la vie du père, tonna-t-il, j'te la prendrons ben d'force ! J'en avons rien à faire, moué, qu'le chtit gars Sâleh essaie d't'amadouer !
Tant d'impudence fit monter la moutarde au nez du roi qui s'écria :
- Allâh, ô Eternel ! O toi qui connais les secrets de l'avenir ! Châtiment pour les tyranniques, ô Seigneur des mondes ! Commenbt, pauvre imbécile, tu me prends pour le cadi ? Tu crois m'intimider en faisant la grosse voix ? Qu'est-ce que c'est que cette grossièreté ?
Il n'avait pas fini ces mots qu'Ismaïl s'abattit comme une masse, privée de connaissance : la majesté du roi lui était soudain apparue dans toute sa splendeur."
Le piquant de ce récit où l'on voit les Ismaéliens prendre Baïbars pour champion contre le dernier Ayyoubide est que ce fut bel et bien Baïbars, le vrai, l'historique, qui mata les Ismaéliens en Syrie, en même temps qu'il reconquit les terres côtières où s'accrochaient les Francs, alors que le règne des Ayyoubides, après Saladin, fut plus détendu envers les dissidents musulmans, les chrétiens et les juifs (hormis El-Sâleh justement, mais qui eut à affronter la dernière Croisade). Par contre ce qui est vrai c'est que les Ismaéliens s'allièrent avant cela aux sunnites pour arrêter les Mongols.
A la fin du récit, les agissements des Ismaéliens se font encore plus séditieux, puisque le capitaine Maarouf, le vainqueur de l'arbitrage, réussit à se faire introduire dans la Citadelle d'Alep, où il essaie, par diverses manoeuvres, d'obliger Baïbars (qui y est résolument opposé) à détrôner le roi ayyoubide. Tout le monde, Kurdes et Turcs claquent de peur devant la terrible chakriyya dont a hérité Maarouf. Bien sûr il suffit qu'El-Sâleh, très occupé au Caire "en compagnie de quelques pieux cheikhs" leur propose soudain un voyage éclair à Damas (suffit de fermer les yeux, de faire sept pas en avant, et hop) pour que tout soit rétabli. Non que le roi s'oppose à la future ascension de Baïbars, bien au contraire, mais cela doit se faire à un moment précis et pas avant, et certainement pas par des moyens illicites :
"Vengeons l'honneur de Dieu ! s'écria-t-il d'une voix forte. Vous incitez mon fils à se soulever contre moi ; mais mon fils est sage et courtois et vous n'arriverez pas à vos fins ! Sus, pour l'honneur de Dieu !" Il poussa alors un cri perçant et fut saisi de la transe des mystiques. "Hors de ma vue ! Dispersez-vous !" cria-t-il.
Il n'avait pas fini ces mots que les chevaux des Ismaéliens se cabrèrent, prirent le mors aux dents et s'enfuirent dans toutes les directions, emportant leurs cavaliers. Ils galopaient, entourés d'une nuée épaisse et ténébreuse, sans savoir où ils allaient. Lorsque la panique cessa, chaque capitaine se retrouva dans un endroit différent : Maarouf près de Sahyoun, Sulaymân le Buffle à Maarra, Hasan El-Horanî et Dibl El-Baysanî dans leurs territoires respectifs."
Et voilà pour eux. Vous inquiétez pas, on les retrouvera...
Mais ce quatrième tome montre plus en détail les agissements et la force impétueuse, un brin gênante, des Ismaéliens et de leurs rapports pas très nets avec le pouvoir légitime du Caire. Car dans l'histoire ils ne sont nullement chargés de la légende noire des Assassins drogués et manipulés que leur a faite Marco Polo. Bien implantés dans les montagnes du nord de la Syrie, s'exprimant dans un parler paysan très savoureux, les fidaouis du roman n'ont rien de fanatiques ou de mystiques en armes: Ce sont de rustiques montagnards, bâtis comme des géants, à la force surhumaine, léonine, et cet aspect démesuré, cet hubris dans la bravoure et l'enthousiasme envers Baïbars sont un signe que ces Combattants là frôlent souvent la force illégitime, non civilisée, des nomades et des Bédouins. Même leurs filles chevauchent tout armées en espérant rencontrer un autre champion, fût-il chrétien ou musulman, afin de le défier et de lui faire mordre la poussière.
Historiquement la présence de ces Ismaéliens ou Nizarites dans les montagnes syriennes (surtout du côté de Hamât) est le fait d'un schisme autour d'une querelle de succession. En 1094, après la mort du calife fatimide d'Egypte al-Mustansîr (à cette époque les Fatimides étaient les leaders de l'Isma'iliya), il y eut conflit entre ses deux fils, Nizâr et Ahmad. Le premier qui était l'aîné, fut appuyé par Hassan-i-Sabbah, le fameux chef d'Alamut et les Ismaéliens d'Iran. Cela ne l'empêcha pas de perdre et de finir emmuré par son cadet, mais du coup il y eut scission entre les Fatimides d'Egypte et de Syrie et les "gens de Nizar", qui se tournèrent vers Alamut, Hassan-i Sabbah s'étant proclamé chef de l'Isma'iliyya, puisque Ahmad al-Musta'li, le fils chanceux d'al-Mustansir n'était à ses yeux qu'un usurpateur. Les émissaires d'Alamut envoyèrent nombre de missionnaires et de fidaouis au Proche-Orient mais ne purent réellement se maintenir que dans des djébels de Syrie, où tantôt alliés aux Francs tantôt aux émirs et atabegs syriens, ils finirent par garder quelques forteresses à Hamât, Kadmûs, Masyaf. Le chef syrien des Nizarî était toujours vassal, en principe, du Vieux d'Alamut. Cela n'empêcha pas les plus indépendants de prendre quelque distance avec le siège central : ainsi le fameux Rashîd al-Dîn Sinân, qui donna tant de fil à retordre à Saladin en lui envoyant ses fidaouis aux trousses, dut échapper lui-même à quelques tentatives d'assassinat de la part des gens d'Alamut.
Dans le roman, la querelle brouillonne et puérile des deux fils de Jamr, se chamaillant comme deux gamins pour la chakriyyah (une arme redoutable qui d'un homme peut en faire deux) du père, alors qu'ils sont prêts même à abandonner tout le reste, citadelles, anneau magique et pouvoir pour l'objet qu'ils convoitent tous les deux (dans quelle mesure la chakriyya n'est d'ailleurs désirée que parce que l'autre la veut ?), est volontairement présentée comme futile voire incompréhensible aux yeux des autres musulmans, qui n'arrivent pas à leur faire entendre raison, mais c'est peut-être aussi une satire de ces histoires compliquées de succession entre branche aînée et cadette qui jalonnent toute l'histoire du chiisme, et particulièrement celle de l'Ismaélisme, lequel naquit d'une querelle de succession après la mort de l'Imam Jaffar (entre son fils cadet et son petit-fils, issu d'un aîné d'abord désigné puis mort prématurément) et enfin entre les Nizarites et les Mustaéliens.
Les rapports entre les Ismaéliens et El-Sâleh sont moins conflictuels dans le roman que la guerre assez dure qui eut lieu entre Saladin et Rashîd al-Dîn par exemple : trois tentatives d'assassinat d'un côté et siège des forteresses nizarîtes de l'autre, jusqu'à ce qu'une trêve fut instaurée bon gré mal gré, mais Salâh al-Dîn resta toujours un peu paranoïaque concernant ce groupe dissident (et certaines anecdotes, comme celle du poignard qu'il trouva sous son oreiller, visant à démontrer la capacité d'infiltration de son entourage le plus intime par les fidaouis peuvent expliquer cela) et sous le règne de ses successeurs ayyoubides, les Ismaéliens continuèrent de jouer leur propre partie, tantôt proche des Francs, tantôt des sunnites, et continuèrent de pratiquer les attentats punitifs sur les souverains ou les personnalités gênantes.
Dans le roman, il n'y a pas d'ambiguité sur l'engagement des Ismaéliens contre les Croisés. Il est vrai que la vision ottomane du conteur est forcément plus manichéenne qu'au XII° siècle où il semble souvent que la haine politique entre chiites et sunnites est plus virulente qu'entre chrétiens et musulmans. Les "fils d'Ismaïl" sont de bons musulmans, simplement ils ont une tendance à menacer quiconque contrarie leurs projets et ne respectent ni vizir, ni cadi, ni gouverneur ayyoubides. Seul le sultan El-Sâleh réussit à les mater de façon assez spectaculaire, par exemple quand Ismaïl fait sa forte tête durant l'arbitrage où le roi le remet à sa place à la façon d'un Gandalf engueulant Bilbo au début du Fellowship of the Ring ("- Bilbo Baggins ! Do not take me for a conjurer of cheap tricks !" )
"- Par la vie du père, tonna-t-il, j'te la prendrons ben d'force ! J'en avons rien à faire, moué, qu'le chtit gars Sâleh essaie d't'amadouer !
Tant d'impudence fit monter la moutarde au nez du roi qui s'écria :
- Allâh, ô Eternel ! O toi qui connais les secrets de l'avenir ! Châtiment pour les tyranniques, ô Seigneur des mondes ! Commenbt, pauvre imbécile, tu me prends pour le cadi ? Tu crois m'intimider en faisant la grosse voix ? Qu'est-ce que c'est que cette grossièreté ?
Il n'avait pas fini ces mots qu'Ismaïl s'abattit comme une masse, privée de connaissance : la majesté du roi lui était soudain apparue dans toute sa splendeur."
Le piquant de ce récit où l'on voit les Ismaéliens prendre Baïbars pour champion contre le dernier Ayyoubide est que ce fut bel et bien Baïbars, le vrai, l'historique, qui mata les Ismaéliens en Syrie, en même temps qu'il reconquit les terres côtières où s'accrochaient les Francs, alors que le règne des Ayyoubides, après Saladin, fut plus détendu envers les dissidents musulmans, les chrétiens et les juifs (hormis El-Sâleh justement, mais qui eut à affronter la dernière Croisade). Par contre ce qui est vrai c'est que les Ismaéliens s'allièrent avant cela aux sunnites pour arrêter les Mongols.
A la fin du récit, les agissements des Ismaéliens se font encore plus séditieux, puisque le capitaine Maarouf, le vainqueur de l'arbitrage, réussit à se faire introduire dans la Citadelle d'Alep, où il essaie, par diverses manoeuvres, d'obliger Baïbars (qui y est résolument opposé) à détrôner le roi ayyoubide. Tout le monde, Kurdes et Turcs claquent de peur devant la terrible chakriyya dont a hérité Maarouf. Bien sûr il suffit qu'El-Sâleh, très occupé au Caire "en compagnie de quelques pieux cheikhs" leur propose soudain un voyage éclair à Damas (suffit de fermer les yeux, de faire sept pas en avant, et hop) pour que tout soit rétabli. Non que le roi s'oppose à la future ascension de Baïbars, bien au contraire, mais cela doit se faire à un moment précis et pas avant, et certainement pas par des moyens illicites :
"Vengeons l'honneur de Dieu ! s'écria-t-il d'une voix forte. Vous incitez mon fils à se soulever contre moi ; mais mon fils est sage et courtois et vous n'arriverez pas à vos fins ! Sus, pour l'honneur de Dieu !" Il poussa alors un cri perçant et fut saisi de la transe des mystiques. "Hors de ma vue ! Dispersez-vous !" cria-t-il.
Il n'avait pas fini ces mots que les chevaux des Ismaéliens se cabrèrent, prirent le mors aux dents et s'enfuirent dans toutes les directions, emportant leurs cavaliers. Ils galopaient, entourés d'une nuée épaisse et ténébreuse, sans savoir où ils allaient. Lorsque la panique cessa, chaque capitaine se retrouva dans un endroit différent : Maarouf près de Sahyoun, Sulaymân le Buffle à Maarra, Hasan El-Horanî et Dibl El-Baysanî dans leurs territoires respectifs."
Et voilà pour eux. Vous inquiétez pas, on les retrouvera...
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