Bras de fer II
Les Kurdes, pour s'assurer la solidarité euh... loyale, de leurs bons alliés les américains, devront-ils renouveler à chaque printemps ce bras-de-fer ? Après le "Non aux Turcs" de l'année dernière où le refus catégorique des Kurdes d'Irak de laisser entrer les troupes turques avaient finalement infléchi la stratégie turco-américaine, c'est maintenant un "non à l'islam pan-arabe, non à l'anti-fédéralisme dans la Constitution". D'un côté les chiites, les Irakiens hostiles au fédéralisme kurde, de l'autre les Kurdes qui ne souhaitent pas rentrer dans l'Irak en perdant tous les acquis de 13 ans d'indépendance. Ils feraient mieux là aussi de rester fermes sur leurs positions, car ce n'est pas du jour au lendemain que la population arabe d'Irak se transformera en allié fiable de la Coalition.
Les Kurdes, pour s'assurer la solidarité euh... loyale, de leurs bons alliés les américains, devront-ils renouveler à chaque printemps ce bras-de-fer ? Après le "Non aux Turcs" de l'année dernière où le refus catégorique des Kurdes d'Irak de laisser entrer les troupes turques avaient finalement infléchi la stratégie turco-américaine, c'est maintenant un "non à l'islam pan-arabe, non à l'anti-fédéralisme dans la Constitution". D'un côté les chiites, les Irakiens hostiles au fédéralisme kurde, de l'autre les Kurdes qui ne souhaitent pas rentrer dans l'Irak en perdant tous les acquis de 13 ans d'indépendance. Ils feraient mieux là aussi de rester fermes sur leurs positions, car ce n'est pas du jour au lendemain que la population arabe d'Irak se transformera en allié fiable de la Coalition.