Ovacik
Nous voici dans le coeur du coeur de la montagne. Hier, rien foutu chez le père de Selim, sauf nous faire bourrer de bouffe, de café et de thé. Deux vieux pas très percutants, terrifiés à la seule évocation de leur gendre. Complètement démunis, sans voiture, sans rien. Du coup, on décide de contacter l'assoc et de descendre le lendemain dans le fameux hôtel. Pour cela, on fait appeler le type de l'assoc par le beau-père de Selim, qui ne comprend pas qu'on lui demande seulement l'adresse et le nom exact de l'hôtel, et ne cesse de répéter qu'il est à Istanbul. On le sait, crétin !
Entre temps, pris de remords, le beau-père se renseigne, rappelle, et nous apprend que l'hôtel est en fait l'hôtel "touristique" où nous étions d'abord descendus et que le patron de l'établissement est aussi le président de l'assoc. Donc, nous avions touché dans le mille, sans le savoir. Crise de fou rire en imaginant leur tête quand nous allons redébarquer.
Entre temps, pris de remords, le beau-père se renseigne, rappelle, et nous apprend que l'hôtel est en fait l'hôtel "touristique" où nous étions d'abord descendus et que le patron de l'établissement est aussi le président de l'assoc. Donc, nous avions touché dans le mille, sans le savoir. Crise de fou rire en imaginant leur tête quand nous allons redébarquer.
Entre temps, passé à l'assoc. Aussi peu percutants que les autres. Nous demandent de revenir à midi, où un interprète nous attend.
Celui-là se révèle une bonne surprise : une grande sauterelle de Dersim qui parle allemand. Du coup je récupère mon allemand en le sortant du placard et après une après-midi, je le reparle assez couramment. En tous cas, il ne fait aucune difficulté pour nous emmener à Ovacik et rester avec nous à l'hôtel. A la gare routière, tout le monde nous fait de charmants sourire et nous encourage. Nous allons avec le guide à l'hôtel où nous étions revenues une heure auparavant pour finalement repartir. Si les keufs suivent nos allées et venues, ils doivent avoir le tournis. Le minibus vient nous cueillir à l'hôtel et nous voilà parties. Quatre contrôles sans encombre. Arrivée dans cette Arcadie enchanteresse aux doux gris et vert suave.
Brume des montagnes, argent translucide des bouleaux près d'un vert saignant. Beaucoup de ruisseaux, de tapis de jacinthes en fleur et des fleurs en clochette dont j'ignore le nom. Une jolie vallée, toute plate, entourée de montagnes enneigées. Par contre, le pays a l'air aussi pluvieux qu'en Ecosse. Demain, nous partons pour le plus joli coin, le parc naturel de Munzur baba, le lieu aux mille sources jaillissantes. Notre arrivée à Ovacik a fait sensation. Nous sommes bien les premiers étrangers depuis des décennies, alors étrangères ! Dîner chez le chauffeur du car, puis fait un tour. Arrêts fréquents dans les maisons pour boire du thé.
Celui-là se révèle une bonne surprise : une grande sauterelle de Dersim qui parle allemand. Du coup je récupère mon allemand en le sortant du placard et après une après-midi, je le reparle assez couramment. En tous cas, il ne fait aucune difficulté pour nous emmener à Ovacik et rester avec nous à l'hôtel. A la gare routière, tout le monde nous fait de charmants sourire et nous encourage. Nous allons avec le guide à l'hôtel où nous étions revenues une heure auparavant pour finalement repartir. Si les keufs suivent nos allées et venues, ils doivent avoir le tournis. Le minibus vient nous cueillir à l'hôtel et nous voilà parties. Quatre contrôles sans encombre. Arrivée dans cette Arcadie enchanteresse aux doux gris et vert suave.
Brume des montagnes, argent translucide des bouleaux près d'un vert saignant. Beaucoup de ruisseaux, de tapis de jacinthes en fleur et des fleurs en clochette dont j'ignore le nom. Une jolie vallée, toute plate, entourée de montagnes enneigées. Par contre, le pays a l'air aussi pluvieux qu'en Ecosse. Demain, nous partons pour le plus joli coin, le parc naturel de Munzur baba, le lieu aux mille sources jaillissantes. Notre arrivée à Ovacik a fait sensation. Nous sommes bien les premiers étrangers depuis des décennies, alors étrangères ! Dîner chez le chauffeur du car, puis fait un tour. Arrêts fréquents dans les maisons pour boire du thé.
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