Dogubeyazit
Parti de Van ce matin en minibus. Dans la nuit, grosse migraine, le matin, tourista. Dans le minibus, ces cinglés de Kurdes qui voyagent sur une route surchauffée toutes vitres fermées, m'ont achevée. Déjà, à l'arrêt, j'ai tout senti tourner autour de moi. J'aurais dû faire en sorte d'avoir un malaise en plein air. A peine repartie, à demi-évanouie, j'ai subitement dégueulé sur Roxane qui a eu l'extrême grâce, au nom de vingt ans d'amitié, de le prendre avec philosophie. Le vieux à côté n'avait pas l'air trop jouasse.
L'après-midi, à l'hôtel, fièvre, dégueulis, diarrhée. Je soupçonne l'ercéfuryl ou l'imodium de ne pas avoir supporté la chaleur et d'y être pour quelque chose. Je suis descendue vers 16 heures, bu un coca, et pris deux daffalgans pour faire tomber la fièvre (je me balade en pullover à l'heure qu'il est). L'hôtel est très confortable pour 200 F la nuit. Le type est très con par contre, et a expliqué à Roxane qu'il y avait des problèmes à cause des Kurdes et du PKK, mais que maintenant tout allait bien, puisque les soldats avaient tué tous ces gens-là. Le pire, c'est que ce sont des Kurdes. Le type de l'office de tourisme est venu proposer ses services. Au bureau nous avons eu un mal fou à lui faire cracher l'info, où était la tombe d'Ahmedê Khanî, "this famous Turkish writer".
Le guide, un Kurdes aussi, mais un peu moins collabo que les autres, nous a enfin éclairé que oui, c'était un écrivain kurde et sa tombe est en face du château d'Ishak Pacha. ça et une excursion sur le mont Ararat, et demain soir, nous partons pour Erzurum.
Le guide, un Kurdes aussi, mais un peu moins collabo que les autres, nous a enfin éclairé que oui, c'était un écrivain kurde et sa tombe est en face du château d'Ishak Pacha. ça et une excursion sur le mont Ararat, et demain soir, nous partons pour Erzurum.
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