Alors qu'un deuil national en irak avait été décrété après l'attentat contre le mollah Hakim, seul le Kurdistan d'Irak a instauré un deuil de trois jours. Les autres Irakiens semblent assez indifférents, voire hostiles envers les Kurdes.
Par contre les Kurdes de Turquie ont annulé la Fête du Sacrifice, puisque les leurs ont été frappés.

Que faut-il en conclure ?

Que jamais aucune frontière politique tracée de façon autoritaire n'a forgé une réelle solidarité nationale là où il n'y en avait pas.

Mais qu'elle ne peut éteindre ce sentiment national là où il existe vraiment.

Si l'Irak se désintègre ce ne sera pas A CAUSE du terrorisme ou de l'occupation, mais parce que dès le début, le ver était dans le fruit.

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