Etude naturelle de quelques prédateurs en Irak

La triste fin de ces trois pauvres Kurdes décapités en Irak me rappelle une histoire entendue il n'y a pas longtemps. Le fils du diecteur de je-ne-sais-plus-quoi a été kidnappé. Ses ravisseurs avaient demandé une rançon à la famille (les négociations avaient lieu par téléphone). La famille envoya l'argent et les ravisseurs... la tête du fils. Mais les assassins furent identifiés, grâce à leur téléhpone : c'étaient des policiers, assez crétins pour appeler de leurs appareils de service, et très étonnés qu'on ait pu les prendre comme ça.
Aujourd'hui, en Irak, il y a deux ou trois espèces de prédateurs : les gangs mafieux, enlevant des otages pour l'argent (un policier n'est pas forcément un voleur très intelligent mais il fait de son mieux) ; des bandes fanatiques, prêtes à mourir et à tuer, en essayant de faire le maximum de publicité autour de leurs exécutions (dans cette spirale folle inflationniste du messianisme terroriste) ; et le troisième cas peut s'appliquer à celui des trois malheureux étudiants : un groupe islamiste ou non, pas si important enlevant des otages pas si importants, pour rien, des clopinettes, pour le jeu, comme des chasseurs partent tirer le canard en promenade.

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