lundi, septembre 01, 2014

Shlomo le Kurde

Shlomo le Kurde


« Voilà ma belle histoire : les mille et une nuits d’Iran. Je voudrais tant retourner dans la capitale de Haroun Al-Rachid. Je me souviens encore de comment on m’a chassé de Bagdad contre mon gré, avec les autres juifs iraniens. » 
Shlomo le Kurde était écrit en lettres d’or au-dessus de la porte de son échoppe, au marché de Bagdad. Il s’appelle Shlomo Kattani le Kurde, on le nomme aussi Abou Salman. Il parle araméen, kurde, persan, russe, il se débrouille en arabe, en hindi et même en anglais, et il lit l’hébreu biblique. Car Shlomo est juif, kurde et commerçant. De 1914 à 1985, balloté par l’Histoire entre Sablakh-Mahabad, Téhéran, Bagdad, Istanbul, Bombay et Ramat Gan, il connaît la gloire, la réussite, puis la chute, traversant un siècle dont il est le nouveau Sindbad. 
Shlomo le Kurde, c’est aussi une sublime histoire d’amour liant Shlomo à ses deux femmes, Esmer et Esther ; c’est une incroyable épopée, entre l’Orient et l’Europe, où se succèdent tant de péripéties, dans l'Empire ottoman, sous l'occupation anglaise ou à l'époque soviétique, racontées avec nostalgie, insolence et humour. 
Dernier roman de Samir Naqqash, « l’un des plus grands auteurs à écrire en arabe aujourd’hui » selon Naguib Mahfouz, Shlomo le Kurde, c’est enfin le récit d'un paradis perdu, où les distances et le temps offraient cet espace indispensable à l’inconnu, à l’aventure et aux rêves les plus fous. Un roman magnifique sur l'exil et sur la mondialité.
Samir Naqqash est né à Bagdad (Irak) en 1938. Il faisait partie d’une de ces familles juives qui ont été forcées de quitter l’Irak dans les années 1950. Il était adolescent lorsqu’il s’est retrouvé en Israël, mais ne s’est jamais senti chez lui dans ce pays. Il se sentait en effet expulsé du paradis où il avait passé son enfance : Bagdad. Aussi n’a-t-il jamais pardonné aux États irakien et israélien d’avoir abandonné la plus ancienne diaspora juive. Et il a tenté de quitter Israël à plusieurs reprises, pour l’Iran, l’Inde, la Turquie, le Liban, l’Égypte et l’Angleterre. Mais il a fini par rentrer en Israël où il est mort en 2004 dans la banlieue de Tel-Aviv. 
Samir Naqqash se considérait comme un écrivain irakien en exil…

Détails, extraits, présentation sur le site des éditions Galaade.

  • Broché: 464 pages
  • Editeur : GALAADE (21 août 2014)
  • Collection : LITT ETRANGERE
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 235176157X
  • ISBN-13: 978-2351761571
  • Dimensions du produit: 20,8 x 14,6 x 2,8 cm.

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