jeudi, mai 23, 2013

Sesime Gel - Come to My Voice - Were Denge Min - Viens à ma voix





Le talentueux cinéaste Hüseyin Karabey avait, en 2010, annoncé vouloir tourner un film en langue kurde et turque, Sesime Gel, Were dengê min (viens à ma voix), dont le thème est la sale guerre au Kurdistan de Turquie, vue de l'arrière, des villages et des femmes :

Dans un village de montagne enneigé de l’est de la Turquie, Berfê (une vieille femme) et Jiyan (sa petite fille) se retrouvent seules, confrontées à l'absence de l'unique homme du foyer. En effet, Temo, respectivement fils et père des deux femmes, est désormais incarcéré. L’officier en chef a été informé que des villageois dissimuleraient des armes. Il annonce alors que tous les hommes du village vont être gardés en détention jusqu’à ce que leurs familles capitulent et remettent les armes qu’elles sont censées dissimuler. Mais à la connaissance de ces deux femmes qui n’ont rien à se reprocher, ces armes n’existent pas. Désespérées, Berfê et Jiyan entament un périple pour trouver une arme contre laquelle échanger leur cher Temo. Leur innocence et leur naïveté leur permettront-elles de faire face à un système qui peu à peu les jette dans un monde terni par un conflit sans fin ? Durant le raid sur le village, tout le monde est rassemblé sur la place. Les soldats prenne alors un homme dans chaque famille et disent aux femmes : 'Amenez vos armes et nous les relâcherons.' Mais il n'y a pas d'armes dans ce village. Et c'est alors que les héroïnes du film entrent en scène : 


Berfê, âgée de 70 ans, entreprend un voyage avec sa peite-fille, Jiyân, qui a 8 ans, afin de trouver un fusil qu'il échangerait contre la liberté de son fils Temo. Mais en dépit de tous leurs efforts, elles ne peuvent en trouver un seul chez eux et doivent donc se rendre à la ville. Ensuite, tout le problème est de ramener le fusil acheté, dans leur village, sans se faire coincer en route. C'est pourquoi elles choisissent de passer par les montagnes.




Aujourd'hui, comme l'explique Hüseyin dans cette vidéo, le film est quasiment achevé, après 4 and d'efforts. Le tournage a pu être mené à bien, grâce à un auto-financement et une contribution de producteurs français et allemand. Mais l'argent leur manque pour la post-production et ils ont besoin d'un dernier coup de pouce pour terminer le film. Toute contribution sera la bienvenue et les généreux donateurs recevront en remerciement 'symbolique' une invitation à une projection spéciale et un remerciement nominatif à l'écran.




Le film est déjà invité dans plusieurs festivals, à Sarajevo, Paris ou Cannes.


Sinon, vous pouvez contacter le producteur directement à ce mail : 
hkarabey@asifilm.com




  

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Concert de soutien à l'Institut kurde