jeudi, janvier 14, 2010

Conférences


26 janvier 2010, à 18h00 :

Retrouver la guerre" : têtes mutilées et tranchées au Proche-Orient, Ve-VIe/XIe-XIIe siècles

par Abbès Zouache (Ifao)

Salle de conférences, Institut français d'archéologie orientale — 37, rue al-Cheikh Ali Youssef B.P. 11562 Qasr al-Aïny 11441 Le Caire - Égypte.

A la lecture des sources narratives médiévales, la tête était une cible de choix, en contexte guerrier. Doit-on y voir la trace d’une conception symbolique de la tête, ainsi visée car censée concentrer intelligence et puissance, voir constituer le siège de l’âme ? Sans doute. Mais les mutilations et les décapitations ne participaient-elles pas, également, d’un rituel guerrier source de légitimité, pour des souverains par ailleurs contestés ?

27 janvier 2010 à 19 heures :

Hrant Dink, une voix libre toujours vivante


A l’occasion du troisième anniversaire de la disparition de Hrant Dink et de la parution posthume de son livre Deux peuples proches, deux voisins lointains, Arménie-Turquie, monsieur Jacques Bravo, maire du 9e arrondissement de Paris, les éditions Actes Sud, Reporters sans frontières et l’association Pajnel organisent une soirée hommage à Hrant Dink :

- Discours d’ouverture de Monsieur Jacques Bravo.

- Interventions de Rakel Dink, présidente de la Fondation internationale Hrant Dink et de Jean-François Julliard, secrétaire général de Reporters sans frontières.

- Lecture d’extraits du livre par Serge Avédikian.

- Rencontre-débat : “Quelle liberté d’expression en Turquie après Hrant Dink ?” Avec Louis Carzou, journaliste, président de l’association Pajnel ; Defne Gürsoy, journaliste ; Ali Kazancigil, politologue ; Aris Nalci, rédacteur en chef à Agos Weekly et Elsa Vidal, responsable de Reporters sans frontières-Europe.

Mairie du 9e arrondissement Salle Rossini 6, rue Drouot, Paris 9e.
Entrée libre.




Présentation de l'éditeur
Arménien de Turquie, Hrant Dink a payé de sa vie son combat exemplaire pour le rapprochement des deux peuples et des deux pays. Assassiné à Istanbul le 19 janvier 2007, cet homme a transmis - avant de disparaître - un héritage inestimable. Une manière aussi simple qu'audacieuse d'affronter le passé, de surmonter les traumatismes, de penser la paix. Pas moins habité par la mémoire de l'horreur - 1915 - que par le souci de désamorcer les résistances de ceux qui la nient ou n'en prennent pas la mesure, il s'était donné pour priorité le changement des mentalités, la lente et urgente conquête de la démocratie. Fondateur et rédacteur en chef du seul hebdomadaire bilingue de Turquie - Agos -, Dink a initié un ton, une posture. Il a refusé de bout en bout de céder le terrain de l'avenir à celui de la méfiance et de la peur. Le pas qui vient d'être franchi en faveur de l'ouverture de la frontière arméno-turque lui doit une bonne part de sa raison d'être. "Nous avons vécu très longtemps ensemble sur ces terres, écrit-il dans ce livre posthume, nous avons une mémoire commune. Cette mémoire commune, nous l'avons divisée en mémoires monophoniques. Nous ne jouons, les uns et les autres, que les accords que nous connaissons. Pourquoi ne pourrions-nous pas reconstruire notre mémoire commune en transformant le monologue en dialogue ?" La voix de Dink est plus actuelle, plus vivante que jamais.
Broché: 200 pages
Editeur : Actes Sud (14 novembre 2009)
Collection : Bleu
Langue : Français
ISBN-10: 2742787801
ISBN-13: 978-2742787807


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Concert de soutien à l'Institut kurde