vendredi, décembre 31, 2004
mercredi, décembre 29, 2004
Là on est vraiment terrifié...
vendredi, décembre 24, 2004
lundi, décembre 20, 2004
Les Kurdes ont pris le contrôle de Mossoul ?
"Les dirigeants turcs ont dénoncé lundi un "piège lâche" qui a coûté la vie vendredi dans le nord de l'Irak, sous contrôle kurde, à cinq policiers turcs et ont promis de faire toute la lumière sur cette tuerie, au cours d'une cérémonie officielle à la mémoire des victimes."
il me semblait jusqu'ici que justement, les Kurdes n'exerçaient leur autorité ni sur Mossoul ni sur Kirkuk, justement en raison des protestation turques juste après la chute de Saddam. Donc si Mossoul est un chaos sécuritaire, ils savent à qui s'en prendre.
Retour de bâton
"Le système des Gardiens de village dont le Parlement européen a demandé l'abolition à la Turquie dans son rapport du 6 octobre aurait coûté à la Turquie 227 trillions de lires turques à cette date. Par ailleurs, 4,933 gardiens de village sur 85,000 miliciens recrutés dans la période de l'Etat d'urgence dans les années 1990 pour aider les gendarmes à combattre le terrorisme ont été impliqués par la Commission dans 2,640 crimes durant les dix-huit dernières années, notamment aide et complicité avec les terroristes du PKK, trafic de drogue et d'armes, kidnapping et viol."
La dernière phrase est savoureuse je trouve. Les milices armées et financées par l'Etat, jouant finalement un double-jeu et servant de plaque-tournante pour la drogue, les armes, en partageant avec le PKK, et finalement se livrant au kidnapping et au viol comme n'importe quel "patriote résistant " de Fallujah :lol:
Bref, la morale de tout ça ? Armer des milices privées en leur disant "feu à volonté", mettre tout ça sous le manteau de l'Etat d'urgence, laisser les super-préfets locaux avoir toute indépendance pour toucher leur part des trafics, qu'est-ce que ça donne ? Un Etat peu à peu gangrené par la mafia. Depuis l'affaire de Susurluk, tout le monde connait bien la collusion entre la classe politique et la mafia (l'AKP semble bien avoir été aussi élu par l'aura d'intégrité dont il bénéficiait)... Reste la mafia kurde mi-miliciens mi-PKK, mi ex-PKK, bien installée, bien en place, à qui la guerre a profité et à qui la paix profitera encore, qui risque même de survivre au PKK... d'Iran à Istanbul et jusque dans l'UE, c'est pas fini d'avoir les erreurs politiques des généraux d'Ankara sur le dos.
jeudi, décembre 16, 2004
Les Kurdes, les intellectuels et le PKK
Lors de son séjour à Paris, Leyla Zana a répondu aux critiques des 195 signataires de la pétition qui s'étaient sentis quelque peu "poignardés dans le dos" quand Zana avait finalement désavoué le texte, en prétendant avoir signé sans lire (déjà ça fait sérieux... la prochaine fois qu'Erdogan lui fera signer quelque chose, prendra-t-elle la peine de bien regarder ???)
Selon Zana, les intellectuels kurdes n'agissent que pour leur propre intérêt (sous-entendu pas comme elle, à qui on ne reproche de ne servir que les intérêts d'Öcalan...). Et ces "intellectuels" sont "détachés du peuple", comme il se doit pour des intellectuels, et chacun d'eux joue d'un instrument différent"... (pas comme le DEHAP qui change d'avis perpétuellement en fonction des directives et des contrordres et des épurations et des réglements de compte internes au PKK...)
Ainsi, selon elle : "Les intellectuels kurdes n'ont jamais été avec le peuple, avant ou durant la guerre". Historiquement c'est faux : le PKK fut bel et bien fondé par un groupe d'étudiants en 1978, et les premiers effectifs de la guérilla et des bureaux politiques se recrutaient plus facilement parmi les étudiants et la classe moyenne que parmi la paysannerie, considérée par Öcalan comme "inféodée" et complètement dénuée d'esprit révolutionnaire... Il a fallu les exactions de l'armée turque et la répression indistincte qui s'abattaient au Kurdistan pour que les classes populaires commencent à s'enrôler dans la guérilla... En ce sens, le meilleur recruteur du PKK a toujours été les jandarma...
Leyla Zana critique aussi la diaspora, ces Kurdes qui n'ont pas mis les pieds en Turquie depuis 30 ans, et poussent cependant les Kurdes "à la guerre et à mourir". Là encore, ce n'est pas tout à fait exact. Il est vrai qu'il y a - comme toujours - un gros décalage entre la diaspora et les Kurdes restés là-bas. Mais ça n'a rien à voir avec un fossé intellectuels/classes populaires. La majeure partie de l'immigration kurde de Turquie en France est composée d'ouvriers ou de paysans, et ce décalage existe aussi entre eux et les Kurdes restés au pays. Ceux qui poussent à la reprise des combats, ne sont d'ailleurs pas les intellectuels de la diaspora mais les branches dures du PKK, de Cemil Bayik à Murat Karayilan, le premier étant dans la guérilla, l'autre en Europe il est vrai, mais franchement, il serait très abusif de considérer Karayilan comme un "intellectuel"... C'est aussi celui qu'Öcalan voulait remplacer par Leyla Zana à la tête du bureau de l'ERNK pour l'Europe, au passage...
Présenter ces affrontements, qui ne sont en fait qu'un conflit d'intérêts, comme une "défense du peuple contre les intellectuels kurdes" est donc inexact, et cela rappelle de façon malsaine la hargne des durs du PKK contre les "lettrés" kurdes, quand dans leurs rangs, il ne fallait pas s'exprimer dans un style "trop riche", quand les cadres devaient cacher leurs diplômes universitaires sous peine de se faire attaquer là-dessus en réunion, quand dans les articles qu'ils écrivaient, il ne fallait pas utiliser plus qu'un vocabulaire basique (turc, bien sûr, le kurde étant banni par Öcalan) pour "faire peuple". ça s'appelle de la démagogie révolutionnaire, et ça cadre mal avec la ligne "défendons la culture kurde" présentée aux Européens. Il faudrait savoir : une culture sans intellectuels, ça se résume au folklore et à la cuisine traditionnelle. Effectivement, c'était pas la peine de faire 15 ans de guerre pour préserver ça.
Or, depuis le début du mouvement nationaliste kurde, les intellectuels, contrairement à ce que dit Zana, ont toujours été à la pointe des combats : que ce soit au temps des frères Bedir Khan, ou bien du temps de la république de Mahabad (Qazi Mohammad n'était pas un ouvrier illettré que je sache) ou lors des révolutions de Mustafa Barzani (lui-même peu instruit mais n'ayant jamais évincé les cadres plus instruits de son parti), les intellectuels ont toujours fait partie de la lutte nationale kurde. Ce sont eux qui en Turquie ont entretenu, avec les villageois (ceux que le PKK appelle des traîtres arriérés) l'usage de la langue kurde : Emin Bozarslan publia le premier alphabet kurde en 1968 (qui fut interdit en Turquie alors), Musa Anter choisit d'écrire en kurde et fut assassiné à Diyarbakir en 1992... En fait si l'on regarde toute l'histoire des écrivains kurdes au 20° siècle, bien peu échappèrent à l'exil ou à la mort... Pas tout à fait ce qu'on appelle des planqués.
Enfin la mouvance du DEHAP représente-t-elle le peuple ? L'AKP ayant obtenu de bien meilleurs résultats parmi les Kurdes de Turquie que le DEHAP lors des dernières élections, on peut en douter. Quant à Leyla Zana, seule une légitimité électorale lui donnera le droit de prétendre "représenter et défendre" les Kurdes de Turquie.
source : Hurriyet/ Dec 15, 2004.
dimanche, décembre 12, 2004
En final, qui représente les Kurdes de Turquie ?
Les conditions à l'entrée de la Turquie dans l'UE étaient en fait résumées dans ce paragraphe :
Pour intégrer cette famille de démocraties, la Turquie doit elle même devenir une démocratie véritable, respectueuse de sa diversité culturelle et du pluralisme politique. Elle doit notamment garantir à ses citoyens kurdes des droits comparables à ceux dont bénéficient Basques, Catalans, Ecossais, Lapons, Sud-tyroliens ou Wallons dans les pays démocratiques d’Europe ou à ceux qu’elle réclame elle-même pour les Turcs de Chypre.
Le texte était signé à la fois par des Kurdes de Turquie et de l'extérieur, (voir le détail et les noms ici), dont Leyla Zana.
Mais voilà...
Comme on pouvait s'y attendre, la réaction turque fut féroce : ministres, leaders de partis politiques, la presse et des intellectuels turcs se sont déhcaînés, avec les invectives habituelles, séparatisme, complot, etc., Erdogan accusant personnellement les anciens membres du DEP et tous ces intellectuels kurdes, là, sur la liste, de vouloir saboter la candidature turque via l'étranger...
Bref, pour les Kurdes de Turquie qui avaient signé, de plus ou moins bon gré cet appel, ça chauffe...
Quant à Leyla Zana et son petit groupe, ils se sont rétractés immédiatement et désolidarisé formellement des autres pétionnaires, avec un argument que nous livrons comme tel : Elle n'était pas au courant, elle ne savait pas ce qu'il y avait dans le texte, la preuve, elle ne l'avait même pas lu.
Ce qui lui a attiré la réplique cinglante d'autres signataires : "Tous ceux qui ont signé cet appel l'ont lu et en connaissaient le contenu."
Alors que les ex-DEP disent, eux : "Peut-être que quelques Kurdes souhaitent que la résolution de la Question kurde en Turquie se fasse sur le modèle de l'Espagne, l'Irlande ou l'Italie, et qu'ils réclament de la Turquie que les droits des Chypriotes turcs soient aussi accordés aux Kurdes, mais la majorité des Kurdes en Turquie que nous représentons ne veulent pas actuellement d'un fédéralisme ou d'une autonomie dans de telles conditions."
Signalons au passage que les députés de l'ex-DEP ne sont pas plus les "représentants légitimes" des Kurdes de Turquie, que le DEHAP, lequel s'est quand même ramassé une belle veste aux dernirèes élections, défaite dont les raisons sont expliquées ici, et que si l'on s'en tient aux urnes, c'est paradoxalement l'AKP qui est censé représenter les Kurdes, ce qui est effectivement un peu dommage pour l'équilibre des négotiations...
Ce qui n'a pas empêché, pour bien montrer la bonne volonté du DEP/DEHAP dans toute cette histoire, l'organisation aujourd'hui d'une manifestation réunissant paraît-il 50.000 Kurdes à Diyarbakir, pour réclamer l'entrée de laTurquie dans l'UE, Hatip Dicle, un des députés DEP emprisonnés avec Leyla Zana a même déclaré : "L'UE devrait donner une date inconditionnelle à la Turquie pour le début des négociations d'adhésion".
Ce qui est exactement le contraire du texte lancé par les 200 représentants des Kurdes de Turquie...
Pour finir, on ne saura pas davantage ce que veulent les Kurdes de Turquie... ni qui les représentent vraiment d'ailleurs... Ou peut-être ont-ils TROP de représentants autoproclamés ?
In English on KBU
L'homme de cour
mardi, décembre 07, 2004
Bonne nouvelle
Bonne nouvelle parce que les chiites étant la majorité en Irak, si eux souscrivent au fédéralisme, les demandes kurdes en seront confortées. D'autant plus qu'on peut aboutir à une surenchère à chaque initiative du genre: "si eux ont droit à ça nous aussi" et ainsi de suite...
Bonne nouvelle parce que si les chiites se révèlent de fervents partisans du fédéralisme, ce ne sera plus les Kurdes qui apparaîtront seuls comme de mauvais citoyens irakiens séparatistes. Et Ankara pourra toujours gueuler, nos jandarama bien aimés n'auront qu'à envahir Bassora.
lundi, décembre 06, 2004
Le DEHAP interdit la plus ancienne édition kurde en Turquie
Doz devait être présenté par une librairie de Diyarbakir, qui a dû retirer cette édition de sa liste, car les responsables de la mairie ont menacé de ne pas donner de stand à cette librairie si elle maintenait DOZ dans ses présentations. Après un débat long et difficile, le responsable de la librairie Murat Bey a finalement obtempéré et a pu ainsi garder sa place au salon. Ce qui est bien avec certains élus kurdes, c'est que les autorités turques n'ont pas à intervenir pour censurer les écrivains kurdes, certains s'en chargent à leur place.
(source : kerkuk-kurdistan).
Alors à votre avis pourquoi ? Ben voilà c'est que le maire de Diayarbakir, Osman Baydemir, est un élu DEHAP. Et que DOZ, fondé par Ahmet Zeki Okçuoglu, est une édition indépendante, qui a toujours vomi le terrorisme intellectuel turc, tout comme comme celui du PKK.
Ahmet Zeki Okçuoglu, rappelons-le, actuellement réfugié politique en Allemagne, fut avocat pendant très longtemps en Turquie, et éditeur de livres kurdes. Toujours opposé au PKK, qu'il considérait avec mépris comme des crétins sans cervelle, tout aussi occupés que les Turcs à détruire la culture kurde et à tuer ses intellectuels, Ahmet Zeki était donc sur la liste noire de ce parti. Ce qui n'a pas empêché Öcalan (pas fou quand il s'agit de son propre intérêt) de faire à appel à lui, immédiatement après son arrestation en février 1999 pour assurer sa défense. A cette époque, tout le monde tremblait en Turquie au seul nom d'Öcalan, mais Ahmet Zeki, au nom du peuple kurde a accepté d'être le premier avocat du leader du PKK. Ce qui fait qu'il s'est retrouvé être la cible n°1 en Turquie, plusieurs fois agressé, menacé, en plus d'avoir le PKK sur le dos, surtout lorsque écoeuré par la lâcheté de son client, qui ne pensait qu' à demander pardon à la Turquie, histoire de sauver sa tête, Ahmet Zeki choisit de laisser tomber cette défense, ne voulant pas, lui, trahir la cause kurde. Alors il fit de nouveau face à un déchainement hystérique de la part du PKK, outré que l'on puisse s'en prendre à leur cher président qui la main sur le coeur et les larmes aux yeux, demandait pardon à toutes les mères turques...
DOZ a toujours eu une image pro-kurde et même pro-kurdistani, avec un brin de partialité pour les Barzani. De quoi donner des cauchemars au PKK et aux Turcs, évidemment. L'année dernière, pour avoir publié le livre de Massoud Barzani, "Barzani et le mouvement de libération nationale kurde", DOZ a d'ailleurs eu quelques ennuis avec la justice turque.
Alors le DEHAP ? Eh bien ce genre d'agissements montre une fois de plus que les gens du DEHAP sont soit des pantins manipulés à la fois par les Turcs et le PKK, soit des hommes politiques de bonne volonté, rescapés du HEP, DEP, HADEP, mais pris entre leurs "Camarades"" et l'Etat, comme entre le marteau et l'enclume.
Source amud.com
In English on KBU
dimanche, décembre 05, 2004
jeudi, décembre 02, 2004
Radio, TV : Turquie, Théodore Zeldin
Jeudi 9 décembre, sur France Culture à 19:30 CAUSE COMMUNE :
par Brice Couturier, avec Jacqueline Hénard
Avec : Théodore Zeldin, écrivain
Expo photos Roxane
Mosaïque d'empires
Centre socioculturel La Lutèce
1 rue Charles Gounod 94 460 Valenton
de 8 h 30 à 12 h 00 et de 14 h à 19 h
Pour plus d'infos, possibilité d'appeler au 01 43 86 83 26
mercredi, décembre 01, 2004
Mort d'un terroriste II
La route de l'UE passe par Mardin
Ahmet Kaymaz était âgé de 30 ans. C'était un chauffeur de camion de Mardin, dans la zone de Kiziltepe. Il était connu comme membre du Parti de la démocratie du peuple (DEHAP). Des membres de sa famille avaient été incités à devenir gardiens de village, mais ils avaient refusé.
Alors là j'explique pour ceux qui ne savent pas ce qu'est un gardien de village : un milicien enrôlé, volontairement ou par force (et souvent par force) pour traquer et tuer la guérilla et ses sympathisant, la vieille tactique : faire tuer des Kurdes par des Kurdes. Refuser de devenir un gardien de village peut vous exposer à quelques ennuis, comme on le voit.
Son fils, Ugur Kaymaz, avait 12 ans. C'était un élève de primaire, un bon élève avec de bonnes notes, selon son instituteur.La semaine dernière, lors d'une opération de police, Ahmet etUgur Kaymaz ont été tués. On a extrait treize balles du corps d'Ugur. Neuf de ces balles ont été tirées à 50 centimètres du corps et dans le dos.
13 balles, c'est déjà beaucoup pour une "erreur". Mais tirées à 50 cm du corps et dans le dos, difficile d'évoquer la légitime défense, quand même.
On a trouvé un pistolet près d' Ugur. Mais selon son professeur, Ugur était bien trop jeune pour porter sur lui une telle arme
(plus de 3 kilos la kalach, un peu lourd pour un gosse quand même).
Le gouverneur de Mardin a annoncé que deux individus étaient morts dans une fusillade. Ugur, qui portait des "pantoufles"... y aurait pris part. C'est donc la version du gouverneur. Mais la mère d'Ugur prétend que la dernière vision qu'elle a eu de son fils c'est celle d'un officier de la Sécurité le pied sur le cou de son fils. L'instituteur d'Ugur, accouru sur les lieux après avoir entendu les coups de feu, confirme ses dires.
Maintenant il est temps d'écouter votre conscience. Il est temps de passer au crible les rapports, de découvrir la vérité et de prouver que cela n'a pas été un assassinat. Nous sommes en train de parler d'un garçon de 12 ans, tué devant sa maison, alors qu'il disait au revoir à son père qui partait pour un autre trajet en camion. Nous parlons d'un père qui devait rester hors de chez lui pendant des mois pour joindre les deux bouts.
La vérité doit être faite. Personne ne doit être soustrait ou protégé de la justice. L'ensemble des lois que nous appelons les critères de Copenhague sont un choix de vie. En bref, ça s'appelle la démocratie. La démocratie est un régime qui doit s'appliquer à tous dans ce pays. Le gouvernement est confronté à un test de sincerité. Le moyen de prouver que la démocratie a réellement été instaurée en Turquie réside dans les efforts nécessaires pour enquêter sur le meurtre des Kaymaz. La route vers l'UE ne passe pas par Bruxelles mais par Kiziltepe, à Mardin.
Mehmet Ali Birand.
J'ai fait un rêve...
Ils ont mis le temps, mais ils vont peut-être y arriver !
Avantage ? Jusqu'ici, au sein du gouvernement intérimaire, les Kurdes ont pu faire entendre leur voix alors même qu'ils étaient minoritaires (sur la question de la constitution, du veto, du refus des troupes turques en Irak), parce qu'ils présentaient un front uni face à une classe politique arabe très divisée.
Inconvénient ? Bien sûr, cela ne peut que renforcer la suprématie quasi régalienne de ces deux partis (ce qui, comme en 1992) risque de faire raler les petits partis, conforter peut-être le népotisme et la corruption (voir à ce sujet le post d'Avas,în)... Mais pour le moment, je pense que la puissance de ces deux partis est nécessaire pour des élections nationales. Quitte ensuite à amorcer un assainissement de la vie politique au sein d'un Kurdistan fédéral aux prérogatives renforcées par la constitution.
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"L'Iran est un immense pays de déserts salins ou de steppes arides, de montagnes dénudées, avec quelques points fertiles, oasis où ...
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Le Kurdistan est une mixture unique de différents groupes ethniques et cultures : Kurdes musulmans, Kurdes yézidis, Turkmènes musulm...