mercredi, octobre 23, 2002

Radio



France Culture :
- 31 octobre, 19h30, Cause Commune : les élections en Turquie. Par B. Couturier et J. Henard.
- 1er novembre, 21h30, Cultures d'Islam : L'Orient au temps des Croisades. Par A. Meddeb. Rediffusion le 3 novembre à 7 h 00.
- 2 novembre, 12h00, Suds : L'Orient sous domination américaine. Par M. Mukamabano, avec Gérard Khoury, coauteur d' Un siècle pour rien : le Moyen-Orient arabe de l'Empire ottoman à l'empire américain.

lundi, octobre 21, 2002

Quelques promesses électorales


En Turquie la campagne électorale bat visiblement son plein. Voici quelques-unes des propositions de candidats (source AFP) :

Besim Tibuk, président du petit Parti libéral démocrate : "Lorsque nous serons au pouvoir, nous éliminerons la règle du hors-jeu au football". Tant qu'à faire le PKK/KADEK pourrait réclamer l'abolition de cette règle en politique, eux qui cumulent savamment le hors-jeu et le banc de touche.

La présidente du Parti de la Juste Voix, Tansu Ciller : "Nous aurons 100 milliardaires par quartier", a-t-elle expliqué." Il est vrai que question enrichissement personnel, la dame est forte et a fait ses preuves.

Le leader du Parti Jeune, Cem Uzan, veut lui "distribuer 200 m2 de terrain public à chaque famille". Il pourrait commencer par promettre aux paysans kurdes expropriés de pouvoir simplement retourner chez eux, on n'en demande pas tant dans le Sud-Est.

Allez, pour être équitable : le président du HADEP, Murat Bozlak a promis de rendre les montagnes kurdes si sûres, que l'on pourra y installer des pistes de skis partout. C'est l'fun, tsé !


'Stupidity, however, is not necessarily a inherent trait.'
Albert Rosenfield.

dimanche, octobre 20, 2002

Concert : 26 octobre à 17 h : concert de Shahram Nazeri au Théâtre de la Ville.

(2, place du châtelet. Paris. Métro : Châtelet ou Les Halles).

mercredi, octobre 16, 2002

TV : Mardi 22 octobre, Planète, 20h45 : Transito, un documentaire suisse de Nino Jacusso (2000).

D'origine kurde, Hüseyin et sa femme Nursel ont fui la Turquie et les persécutions. Hüseyin est parti le premier et a gagné l'Allemagne à bord d'un camion. Nursel et leur fils se sont embarqués sur un bateau vers l'Italie.

lundi, octobre 14, 2002

Le premier ministre turc, Bulent Ecevit, dont le cerveau présente à peu près la consistance d'un fromage blanc pas très frais, s'oppose à la création d'un état kurde indépendant au nord de l'Irak, "téléguidée" selon lui, par les Etats-Unis.

Première réflexion : ce serait trop beau ! Pour une fois que les Etats-Unis auraient eu une idée intelligente pour la région !
Mais voilà, les Turcs craignent que cela ne donne des idées à leurs propres Kurdes, et encourage le PKK à reprendre le combat.

Deuxième réflexion : le PKK n'a pas attendu la guerre pour multiplier les déclarations bellicistes. De mauvais esprits avaient même subodoré depuis des mois que la politique de réconciliation/soumission du KADEK en Turquie ne trouverait pas d'équivalent dans les montagnes d'Irak, fournissant par là-même un beau prétexte aux Turcs pour envahir le territoire autonome kurde et qui sait ? récupérer une ou deux villes pétrolières au passage... C'est fou comme le PKK peut être coopératif quand il s'agit de la politique extérieure de la Turquie !

Troisième réflexion : depuis l'instauration de la zone autonome kurde en Irak, le PKK n'a cessé de multiplier les provocations et les attaques contre les Turcs à partir du sol irakien, malgré les injonctions répétées du PDK et de l'UPK, qui leur avaient même proposé d'ouvrir des bureaux politiques dans leurs villes, mais de ne pas mener d'attaques à partir de leur sol, ce qui irait contre les intérêts de leur début d'état... Mais d'un état kurde, le PKK n'avait cure à l'époque, si ce n'était pas un état PKK. Barzani et Talabani avaient ainsi échappé dans les années 92-93 à plusieurs tentatives d'assassinats de la part de leurs braves compatriotes qui ne juraient que par Öcalan...

Alors franchement, ça m'étonnerait que la Turquie vacille une fois de plus devant le PKK, qui s'avère surtout être dangereux pour son propre peuple, comme dans la meilleure tradition des partis totalitaires en déroute...

vendredi, octobre 04, 2002

Cinéma Samedi 5 octobre - 21 heures.

A Saint-Bertrand de Comminges, le Cinéma Les Variétés projettera Le Tableau noir, de Samira Makhmalbaf, suivi d'un débat mené par l'auteur Yves Heurté. Cette projection fait partie des différentes manifestations du Livre et de l'écrit de Saint-Bertand de Comminges.

Le tableau noir : film iranien de Samira Makhmalbaf; durée: 1 h 25. Avec Bahman Ghobadi, Behnaz Jafari, Saïd Mohamadi.

A la suite d'un bombardement au kurdistan iranien, des instituteurs errent de village en village à la recherche d'élèves. L'un d'entre eux trouve sur son chemin un groupe d'adolescents qui tentent de passer en Irak. Malgré les efforts de l'instituteur, aucun n'est désireux d'apprendre. Un second croise un groupe de vieillards qui essaient de rejoindre leur terre natale. Un troisième rencontre une jeune veuve. Epris d'elle, il décide de la suivre.

jeudi, octobre 03, 2002

Peine de mort

Selon l'agence anatolienne, "la peine de mort prononcée par la justice turque à l'encontre du chef rebelle kurde Abdullah Ocalan a été commuée jeudi en réclusion à perpétuité après l'abolition de la peine de mort par le parlement turc."

Ce serait bien que le KADEK fasse preuve de la même clémence envers ses propres prisonniers politiques.

mercredi, octobre 02, 2002

Le Club des Mal-Baisés fait une manif'...


Selon une dépêche AFP, une comédienne a mis la ville de Yazd (Iran) en émoi pour avoir embrassé sur la joue un jeune comédien lors d'une remise de prix (bien fait, la prochaine fois, elle lui roulera carrément une pelle, histoire d'être punie pour quelque chose). "La scène s'est déroulée devant deux mille personnes, dont tous les responsables de la province. Ces marques d'affection proscrites par la loi islamique qui interdit tout contact entre un homme et une femme non-mariés ont immédiatement suscité l'indignation. A l'appel des Gardiens de la révolution (Pasdaran), corps d'élite de l'armée, plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées lundi dans la mosquée Mohamadiyeh de Yazd pour protester contre cet "acte immoral et anti-islamique". C'est-à dire que rameutés par les Pasdaran, quelques centaines de "volontaires" un peu intimidés ou complètement neuneus ont témoigné de leur traumastisme devant un spectacle auquel eux-mêmes n'avaient pas assisté.

"Les manifestants ont scandé des slogans contre les Etats-Unis et les "ennemis de la révolution"(pour une fois que Bush n'y était pour rien), qui "cherchent à saper les fondements islamiques de la société" (le fondement, c'est bien trouvé) a rapporté l'agence officielle IRNA. Les Pasdaran, pour qui il "vaut mieux mourir que d'assister à de telles scènes", ont réclamé que les fautifs soient traînés en justice ( de toutes façons, les Pasdarans n'allant jamais au cinéma ni aux remises de prix ne risquaient rien à déclarer une chose pareille).

"Mais le vice-ministre (vice, ils le font exprès ou quoi ?) de la Culture chargé des affaires cinématographiques, Mohammad Hassan Pezeshk, a officiellement présenté "des excuses publiques"."
Enfin, ce n'est pas chez les Kurdes que ça arriverait, tout ça, même dans la sainte ville de Brême, pas vrai ?

Concert de soutien à l'Institut kurde