lundi, septembre 30, 2002

A l'Institut Kurde de Paris - 106 rue La Fayette 75010 Paris
M° Poissonnière, Gare du Nord, Gare de l'Est (Bus : 26, 49, 43, 32)


"Kurdistan : terre des dieux et des princes"



Exposition du 28 septembre au 12 octobre 2002 : lundi au vendredi de 9h30 à 18h30 - samedi de 14h00 à 18h00

Exposition de photographies de Roxane

Semaine du cinéma kurde au MK2 Hautefeuille.

7 rue Hautefeuille 75006 Paris.

• Mardi 1er octobre, à 20h30, Projection de « Vive la mariée » de Hiner Salem, suivie d’un débat « Le cinéma kurde aujourd’hui » avec Hiner Salem, Saad Salman, réalisateur de « Baghdad on/off », Kendal Nezan, président de l’Institut kurde de Paris.

• Mercredi 2 octobre : 11h15, « Passeurs de rêves » de Hiner Salem.

• Jeudi 3 octobre : 11h15, « Un temps pour l’ivresse des chevaux » de Bahman Gohbadi.

• Vendredi 4 octobre : 11h15, « Yol » (Palme d’Or au festival de Cannes en 1982) de Yilmaz Güney.

• Samedi 5 octobre : 11h15, « Le Troupeau » de Yilmaz Güney.

• Dimanche 6 octobre : 11h15, « Le Mur » de Yilmaz Güney.

• Lundi 7 octobre : 11h15, « Aller vers le soleil » de Yesim Ustaoglu.

• Mardi 8 octobre : 11h15 « Le vent nous emportera » de Abbas Kiorastami.

mardi, septembre 24, 2002

A l'occasion de la parution de son livre Les chroniqueurs syriaques Ephrem-Isa Yousif donnera deux conférences :

Le mercredi 16 octobre à 18h30 au Centre culturel d'Egypte, 111 Boulevard Saint-Michel, 75005 Paris.

Le mardi 22 octobre à 19 h au Centre culturel arabe syrien, 12 avenue de Tourville, 75007 Paris.


L’auteur nous raconte l’épopée des chroniqueurs syriaques, qui du IIIe au XIVe siècle, nous retracèrent l’histoire des événements civils et religieux de l’Orient. Ils réalisèrent des annales, des histoires locales, des chroniques, des chronographies. Ils furent les contemporains de grands moments de civilisation et nous laissèrent des documents de première importance. Ils jetèrent sur l’univers un autre regard que les historiens latins, grecs, arabes, mongols. Sans leur onze chroniques, nous aurions une vue incomplète de l’Histoire.

Ephrem-Isa YOUSIF est originaire de Sanate, un village assyro-chaldéen situé au nord de l’Irak. Il a commencé ses études à Mossoul et les a poursuivies en France à l’université de Nice. Il est titulaire de deux doctorats de philosophie et de civilisations. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages, dont trois édités à l’Harmattan, Parfums d’enfance à Sanate. Un village chrétien au Kurdistan irakien (1993), Mésopotamie, paradis des jours anciens (1996) et Les philosophes et traducteurs syriaques. D’Athènes à Bagdad (1997)
2747527093

dimanche, septembre 22, 2002

Élections en Turquie : le Sud-Est privé de ses leaders



La Commission Suprême des Élections en Turquie (YSK) a prononcé le 20 septembre contre quatre candidats une interdiction de se présenter aux prochaines élections du 3 novembre, ceci malgré les récentes réformes votées par le Parlement turc en août dernier pour mettre la législation du pays en conformité avec les critères de Copenhague.

Parmi eux, Murat Bozlak, Président du HADEP, qui se présentait en tête de liste à Diyarbakir et Akin Birdal, Président du SDP et ancien Président de l'Association turque des droits de l'homme, qui se présentait en tête de liste à Mersin. Akin Birdal s'est toujours battu pour promouvoir la paix dans les régions kurdes, ce qui lui a valu de subir une tentative d'assassinat en 1998, dont il n'a réchappé que par miracle et grièvement blessé après avoir reçu plusieurs balles. Murat Bozlak a également été pris pour cible dans le passé.

Akin Birdal et Murat Bozlak sont pourtant connus en Turquie pour leurs discours pacifistes et leurs prises de position en faveur de la paix, de la réconciliation des Kurdes et des Turcs, de la démocratie et des droits de l'homme.

Ces interdictions interviennent alors que la Cour Constitutionnelle doit se prononcer sur une éventuelle fermeture du HADEP, et que la Turquie qui aspire à rejoindre l'Union Européenne attend de cette dernière qu'elle fixe rapidement une date pour l'ouverture de ses négociations d'adhésion. L'épée de Damoclès qui met en danger depuis 1999 l'existence légale de ce parti, majoritaire dans le Sud-Est principalement peuplé de Kurdes, n'est pas de nature à assurer le jeu démocratique et cette situation est d'autant plus préjudiciable qu'elle fait celui du PKK (Parti des Travailleurs du Kurdistan récemment rebaptisé KADEK) qui manœuvre en permanence pour tenter d'obtenir l'adhésion de la population d'origine kurde.

Dans ce contexte, il n'est pas inutile de rappeler en effet que cela fait des mois que le PKK/KADEK ne ménage pas ses efforts pour tenter d'obtenir la fermeture du HADEP, dont il a toujours considéré le chef de file comme un obstacle. Il n'hésite d'ailleurs pas, pour convaincre les associations et instances européennes de sa propre "légitimité", à présenter certains de ses militants comme des représentants officiels du HADEP, ce qui lui permet de diffuser largement sa propagande, malgré son inscription sur la liste de l'Union Européenne des organisations terroristes.

La mise à l'écart du HADEP et principalement de son président, respecté et reconnu dans le Sud-Est pour son action en faveur de la paix, ouvre la voie aux mouvements extrémistes, et entrave l'action d'une classe politique kurde modérée. En effet, réduire au silence des hommes politiques pacifistes et leaders dans la région, c'est s'exposer à creuser encore le fossé avec le reste du pays, en l'absence de représentants reconnus, libres d'assurer leurs mandats et donc capables au besoin de canaliser une situation difficile à contrôler. Après 15 ans de guerre, les régions kurdes sont dans une impasse économique alarmante, avec une agriculture en sérieuse difficulté et une industrialisation indigente. La population, qui comprend des millions de réfugiés déracinés et démunis, doit être assistée de toute urgence si l'on ne veut pas encourir des désordres politiques et sociaux graves.

En interdisant l'élection de représentants légitimes qui bénéficient de la confiance des électeurs à un moment où la situation sur place devient de plus en plus préoccupante, la Turquie se prive d'un précieux soutien, d'autant que le PKK/KADEK réarme actuellement ses troupes dans la guérilla qu'il cherche à réactiver notamment en Turquie, Irak, Iran et Syrie.

Le recul démocratique dont vient de faire preuve la Turquie ne plaide pas en sa faveur avant la réunion du Conseil Européen de Bruxelles, prévue fin octobre, et qui doit débattre de la question de l'élargissement en décidant notamment quels pays-candidats pourront conclure leurs négociations d'adhésion à la fin de l'année.

Il serait donc souhaitable pour la stabilité politique de la Turquie qu'elle revienne sans délai sur cette interdiction qui vient contredire les récentes réformes juridiques votées par le Parlement. Il est temps également de suspendre toute menace concernant la fermeture du HADEP, afin que ce parti puisse soutenir efficacement les Kurdes de Turquie dans leur intégration culturelle, politique et économique au reste du pays. Il est enfin urgent que la Turquie prouve sa réelle volonté de démocratisation sur le terrain et non plus uniquement dans des déclarations de bonnes intentions sans effet.

Qui a dit que l'araméen était une langue morte ?

La star hollywoodienne Mel Gibson a l'intention de réaliser un film sur les douze dernières heures de la vie du Christ, entièrement joué dans des langues mortes, latin et araméen. (source AFP). "Gibson, un fervent catholique qui a intitulé son film "Passion", a déclaré que filmer dans des langues mortes donnera une plus grande authenticité." De fait, l'araméen était la langue la plus répandue au Moyen-Orient, avant la conquête arabe, et c'était la langue parlée en Palestine au temps du Christ.

Rappelons tout de même que cette langue n'est que quasi-morte, puisqu'elle continue d'être parlée par des populations chrétiennes de Mésopotamie, notamment au Kurdistan d'Irak.

vendredi, septembre 20, 2002

Disponible à présent sur Internet (roman on line en turc) :


APO'NUN AYETLERI


de

Selim ÇÜRÜKKAYA
"Kurdistan : terre des dieux et des princes" : Vernissage et présentation le samedi 28 septembre à 17 h



A l'Institut Kurde de Paris - 106 rue La Fayette 75010 Paris
M° Poissonnière, Gare du Nord, Gare de l'Est (Bus : 26, 49, 43, 32)

Exposition du 28 septembre au 12 octobre 2002 : lundi au vendredi de 9h30 à 18h30 - samedi de 14h00 à 18h00

mercredi, septembre 18, 2002

Rectificatif (bis)

L'exposition photographique de Roxane qui aura lieu à l'Institut Kurde de Paris le 28 septembre est annoncée partout comme étant la mienne ET celle de Roxane .

Je tiens donc à préciser : les photographies qui seront exposées sous le titre "Kurdistan, terre des dieux et des princes" ont été prises par ROXANE toute seule, de façon totalement individuelle (moi je me reposais à l'ombre). Je n'ai donc pas lieu de figurer comme collaboratrice de l'exposition.

Allez on souffle et on reprend :

Mem et Zin a été traduit en français par Sandrine Alexie ET Akif Hasan, de façon totalement conjointe , et l'exposition de Roxane c'est le travail de Roxane toute seule.

mercredi, septembre 04, 2002

Concerts :

11 septembre à 20h 30 : au Palais de l'Unesco 7, place de Fontenoy (7ème arr.) ; Métro / accès : Ségur, Cambronne.

Orchestre pour la Paix, Renaud Garcia-Fons, Miguel-Angel Estrella, Concert classique
Dates et horaires : le 11/09/2002 à 20h30

Mozart (Symphonie n° 35 KV "Haffner"); Beethoven (Coriolan, ouverture op. 62); Garcia Fons (Pilgrim Suite); et Elahi (Improvisation dans le mode Shah Hosseyni/Pièces de danse).

15 septembre à 15 h : Concert de musique kurde de Sivan Perwer à la fête de l’Humanité au Village du Monde.

20-21-23 septembre : tournée en Suisse : Genève, Delémont, Berne : Mamê Alan de Miço Kendes et le groupe Alondan, de musique kurde.

Concert de soutien à l'Institut kurde